L’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a déclaré ce jeudi 16 décembre, que l’Agence internationale de l’énergie atomique des Nations Unies (AIEA) ne pourra pas voir le contenu des caméras de surveillance sur le site nucléaire de Tesa avant la levée des sanctions contre l’Iran.
Mercredi 15 décembre, Téhéran a annoncé être parvenu à « un bon accord » avec l’AIEA, qui, selon lui, répondrait à certaines des préoccupations présumées concernant le programme nucléaire pacifique de l’Iran et aiderait à poursuivre et à renforcer la coopération avec l’agence.
Les médias iraniens ont rapporté que l’accord prévoyait d’autoriser l’AIEA de changer les caméras de surveillance de l’installation nucléaire de la Tesa à Karaj, après avoir terminé la majeure partie des enquêtes judiciaires et de sécurité sur les caméras endommagées. Ils ont précisé que l’AIEA a aussi condamné l’acte de sabotage imputé à l’entité sioniste, dont a été victime cette installation, et qu’elle a accepté l’examen technique des nouvelles caméras par des experts iraniens avant de les placer.
L’AIEA a publié plus tard une déclaration, sur l’accord conclu avec l’Iran, indiquant qu’elle « installera bientôt de nouvelles caméras de surveillance dans l’atelier de fabrication de composants de centrifugeuse dans l’usine iranienne de Karaj.
« Ces caméras, qui seront installées dans les prochains jours, remplaceront celles retirées de l’installation de Karaj plus tôt cette année », a ajouté l’agence. Elle a également souligné que « l’agence et l’Iran continueront de travailler sur les questions de garanties restantes en vue de les résoudre ».
A noter que le septième cycle de négociations nucléaires a repris à Vienne fin novembre , en se concentrant sur la question de la levée des sanctions contre l’Iran.
Source: Médias