Le Comité ministériel de la législation au sein du gouvernement israélien a approuvé, le mardi 11 janvier, un projet de loi qui donne à l’occupation de larges pouvoirs pour surveiller le contenu palestinien, en obligeant les sites médiatiques et les réseaux sociaux à supprimer les contenus sous prétexte de « terrorisme », rapporte le site qatari AlQuds al-Arabi.
Selon le projet de loi adopté en première lecture, Facebook donne au ministère public israélien de larges pouvoirs pour supprimer tout ce qui est considéré comme « incitation » (contre Israël) sur les réseaux sociaux et les sites d’informations pro-palestiniens.
Les autorités d’occupation contrôlent les médias, espionnent les organisations de défense des droits humains et lancent ici et là des accusations de terrorisme et d’antisémitisme.
Les milieux culturels occidentaux sont mobilisés pour redorer le blason d’Israël. De même que des entreprises s’activent à diffuser le discours sioniste sur les réseaux sociaux, alors que d’autres sociétés et agences gouvernementales travaillent, aux plus hauts niveaux de coordination, avec de grandes acteurs mondiaux tels que Facebook et Google pour museler le contenu palestinien sur Internet.