Le Hezbollah et le mouvement Amal ont déclaré samedi dans un communiqué commun : « Notre pays bien-aimé, traverse une crise économique et financière sans précédent, qui se traduit notamment par l’effondrement de la monnaie nationale, la saisie par les banques des capiatux des dépositaires libanais, et la dégradation des secteurs de service , notamment dans les secteurs de l’électricité, de la santé et de l’éducation, dans un contexte politique complexe tant aux niveaux national et régional, sans compter leurs graves répercussions aux niveaux social et sécuritaire ».
Le texte a souligné que « le principal et le seul moyen de résoudre les crises mentionnées et d’alléger les souffrances des Libanais est la présence d’un gouvernement fort et capable qui jouisse de la confiance et des capacités nécessaires pour y faire face ».
Et d’ajouter : « En coopération avec d’autres partis, nous avons déployé des efforts inlassables et avons présenté de grandes concessions pour faciliter la formation du gouvernement actuel après de longs mois de stagnation et de désaccords ».
Et de poursuivre : « Face aux mesures anticonstitutionnelles adoptées par l’enquêteur judiciaire dans l’affaire du port de Beyrouth, à ses violations flagrantes et discrétionnaires de la loi, sans oublier la politisation flagrante, l’absence de justice et le non-respect de l’unité des normes, l’obstruction à toutes les tentatives légales, politiques et populaires visant à pousser l’enquêteur judiciaire et ceux qui se cachent derrière lui de revenir aux principes juridiques établis, nous avons constaté que la suspension de notre participation au Conseil des ministres est une mesure politique et constitutionnelle qui a pour but d’inciter les autorités exécutives compétentes à accorder la plus grande attention à cette question afin de rendre justice aux opprimés et dissiper les soupçons et garantir le respect du droit ».
La déclaration a déclaré: « Le mouvement Amal et le Hezbollah conffirment la poursuite des efforts afin de corriger la voie judiciaire, réaliser la justice et l’équité, prévenir l’injustice et la diffamation, rejeter la politisation et l’attribution biaisée, et demander à l’autorité exécutive d’agir pour corriger la voie judiciaire existante et faire respecter les dispositions de la constitution, et s’attaquer aux symptômes et phénomènes illégaux qui contredisent ses dispositions et ses textes. Il est évident que ce dossier humanitaire et national doit être épargnée de la politique et des intérêts politiques ».
Le communiqué souligne que « les événements se sont accélérés et la crise interne s’est développée politiquement et économiquement à un niveau sans précédent , accompagnée d’ grand effondrement du taux de change de la livre libanaise, du déclin du secteur public, de l’effondrement des revenus et du pouvoir d’achat des citoyens. »
Et de conclure : »En raison des fausses accusation d’obstruction dont nous sommes victimes, et sur la base de notre attachement au Liban, à son peuple et à sa sécurité sociale, nous annonçons l’approbation d’assister aux sessions du Conseil des ministres consacrées à l’approbation du budget général de l’État et à la discussion du plan de relance économique et tout ce qui concerne l’amélioration de la vie des Libanais ».
Source: Al-Manar