Les relations entre l’entité sioniste et certains groupes de l’opposition syrienne deviennent de plus en plus ostentatoires. Et de plus en plus de personnalités syriennes n’ont aucun scrupule à ce que leurs noms soient inscrits au côté de ceux de personnalités sionistes, dans le cadre d’associations conjointes aux activités qui servent Israël avant tout.
C’est le cas d’une ONG israélienne, Amaliah et qui veut dire Action de Dieu. Elle compte parmi ses membres Nahed Tlass Oejjeh, la fille de l’ancien ministre syrien de la Défense et compagnon de route de l’ancien président syrien Hafez al-Assad Moustapha Tlass, ainsi que Youval Rabin, le fils de l’ancien Premier ministre israélien Itzhak Rabin, tué en 1995.
Mme Tlass Ojjeh s’était fait remarquer dans la crise syrienne en 2012, lors de la défection et la fuite de son frère, le général Manaf Tlass, qui semble avoir été facilitée par les renseignements français, compte tenu de ses liens très intimes avec les milieux du pouvoir français . A cette époque, ses relations sionistes ont été révélées au grand jour, dont sa rencontre avec l’ancien président israélien Shimon Perez, son financement d’un hôpital israélien à Jérusalem occupée et de l’institut franco-israélien Pasteur-Weizmann. Il semble que depuis elles se sont davantage renforcées.
Sont également membres dans l’association Amaliah l’opposant syrien Kamal Labawani qui a été l’un des premiers à réclamer une ingérence israélienne en Syrie et à s’être rendu en Palestine occupée pour le demander aux responsables israéliens. Il y est présenté comme un « diplomate humanitaire » ou « un diplomate des actions humanitaires ».
Selon le journal libanais al-Akhbar, l’association compte parmi ses membres de nombreuses personnalités américaines et israéliennes ayant appartenu dans le passé au corps diplomatique entre Washington et Tel Aviv. Parmi eux figure un certain homme d’affaires israélo-américain, Moti Kahana, qui « s’arrache pour la cause syrienne ». (Photo à gauche)
Ayant deux bureaux, un en Israël et l’autre aux Etats-Unis, Amaliah est également active, toujours selon le site, au Liban, en Jordanie, en Turquie, et en Syrie.
Sur son site électronique, sont cités quelques objectifs de cette association, en l’occurrence « les services humanitaires, des soins médicaux et de l’aide alimentaire aux Syriens, pour les réfugiés et les résidants, et l’activation du rôle de la femme ».
Mais son objectif ultime n’en demeure pas moins « la création d’une zone de sécurité dans le sud syrien ». Quelque chose qui ressemble à la zone qu’Israël avait édifiée au sud Liban avec l’aide de la milice collaboratrice de l’Armée du Liban-sud, dirigée par un général libanais ayant fait défection Antoine Lahad.
Selon le journal israélien Yediot Aharonot, toutes les activités de cette association sont supervisées et coordonnées par l’armée israélienne.