Le guide suprême iranien, l’ayatollah Sayed Ali Khamenei, a déclaré ce jeudi 17 février que les membres du corps diplomatique iranien « déploient des efforts pour contrecarrer les sanctions ».
Lors d’un discours télévisé à l’occasion du 44e anniversaire du soulèvement des habitants de la ville de Tabriz contre le régime du Shah, le guide suprême a souligné que « les ennemis de l’Iran savent que son programme nucléaire est pacifique, en dépit de cela ils parlent de l’intention de l’Iran de produire une bombe atomique. C’est de l’absurdité », rapporte la télévision libanaise AlMayadeen.
Le guide a ajouté que « le front arrogant s’oppose fermement à l’Iran parce que la révolution islamique est toujours vivante », notant que « les ennemis savent que nous ne sommes pas en train de produire une bombe nucléaire, mais ils ne veulent pas que nous réalisions de développement au niveau scientifique ».
Le numéro un iranien a poursuivi que « l’ennemi impose des sanctions économiques et émet de fausses accusations contre le régime et les institutions du pays pour induire en erreur l’opinion publique iranienne, raison pour laquelle le peuple doit faire face à ces tentatives ».
Signé en 2015 par l’Iran, la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l’Allemagne et la Russie, et les Etats-Unis, l’accord sur le nucléaire iranien prévoyait un allègement des sanctions imposées à Téhéran en échange de restrictions sur son programme nucléaire.
Mais avec le rétablissement des sanctions américaines, l’Iran est revenu sur ses engagements. Depuis fin novembre, des pourparlers à Vienne impliquant directement les signataires restants et indirectement Washington tentent de sauver l’accord.
Un accord est « à portée de main », à condition que les parties américaine et européenne « soient sérieuses » dans leur désir de revenir au plein respect du texte, a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.