Le président des Etats-Unis Joseph Biden s’est exprimé, le 21 mars, sur l’état actuel de l’économie américaine, évoquant plusieurs secteurs où il souhaitait voir son pays «gagner la compétition du XXIe siècle».
«Nous sommes à un point d’inflexion, je crois, dans l’économie mondiale, pas seulement l’économie mondiale, dans le monde : cela se produit toutes les trois ou quatre générations», a en outre déclaré l’actuel locataire de la Maison Blanche, avant de vanter «l’ordre mondial libéral» mis en place dès la moitié du XXe siècle.
«Beaucoup de gens sont morts, mais ce n’est pas le chaos», a-t-il ajouté devant des chefs d’entreprise du puissant lobby américain Business Roundtable.
Et Biden de poursuivre : «Maintenant, c’est un moment où les choses changent. Nous allons vers un nouvel ordre mondial, et nous devons le diriger. Et nous devons unir le reste du monde libre pour le faire.»
La Business Roundtable figure outre-Atlantique comme une organisation particulièrement influente sur les politiques publiques.
En avril 2021, elle s’était vivement opposée à l’augmentation des impôts des entreprises annoncée par le président démocrate.
Possible cyberattaque russe
Par ailleurs, le président américain a appelé les entreprises à se protéger d’éventuelles attaques informatiques menées par la Russie en réponse aux sanctions occidentales imposées à Moscou pour son offensive en Ukraine.
« Mon gouvernement réitère ces mises en garde en se fondant sur des données en constante évolution des services de renseignement selon lesquelles l’Etat russe envisage différentes pistes de cyberattaques potentielles », a écrit Biden dans un communiqué diffusé par la Maison Blanche.
Les attaques informatiques s’inscrivent dans le « manuel de stratégie » guidant l’Etat russe, selon Biden, pour qui il est aujourd’hui « crucial d’accélérer la tâche de renforcement de notre sécurité informatique intérieure ».
Pourraient être visées selon la Maison Blanche des infrastructures essentielles, majoritairement opérées et détenues par le secteur privé américain.
« Il nous reste tant à faire pour obtenir l’assurance d’avoir verrouillé toutes les portes d’entrée numériques, en particulier celle des services capitaux sur lesquels comptent les Américains », a confirmé Anne Neuberger, une responsable de l’exécutif chargée de ces questions.
Sources: RT + AFP