Selon la chaine de télévision israélienne Canal 12, le mouvement yéménite houthi Ansarullah « s’est transformé d’une organisation locale en une menace dans la région, et une menace pour ceux qui l’attaquent, et pour les opposants à l’axe iranien en général ».
« Le mouvement Ansarullah a mené hier l’une des plus importantes attaques contre des installations pétrolières en Arabie saoudite », a estimé son correspondant pour les affaires arabes Yaron Schneider, notant que « la coopération des États du Golfe avec Israël devient plus étroite, à la lumière de ces menaces croissantes du Yémen » pour ces pays.
Le vendredi 25 mars, les forces de Sanaa ont annoncé l’exécution de la troisième opération visant à briser le siège en frappant en profondeur des sites saoudiens vitaux, dont « les installations d’Aramco à Djeddah, les installations vitales de la capitale saoudienne Riyad, et les raffineries de pétrole de Ras al-Tannourat et Rabigh étaient visées ».
Selon Schneider, le mouvement Ansarullah a augmenté la fréquence de ses attaques contre l’Arabie saoudite, 7 ans après la déclaration de guerre de Mohammed ben Salmane qui n’a pas réussi à le détruire.
« Les dirigeants d’Ansarullah sont devenus plus forts et ont élargi la gamme de leurs menaces. Aujourd’hui, Israël fait également partie de cette gamme », a averti Schneider.
Il a souligné que « l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont compris que les Houthis avaient identifié leurs faiblesses et qu’ils attaqueraient sans hésitation ».
D’après lui, les deux États du Golfe « recherchent désormais une réponse contre cette menace ».
« L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont également déçus de la réponse des États-Unis concernant leur aide dans cette affaire et recherchent de l’aide », a-t-il remarqué, révélant que « les pays du Golfe suivent de près les industries de sécurité israéliennes », qui constitue « l’objet des récentes rencontres entre Israël et ces pays ».
Source: Médias