Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, a déclaré que les États-Unis « affirment qu’ils sont prêts à revenir à la pleine mise en œuvre de leurs obligations en vertu de l’accord nucléaire, mais continuent de le violer ainsi que la résolution 2231 du Conseil de sécurité ».
Concernant la récente interdiction américaine de certaines personnalités iraniennes, Khatibzadeh a déclaré que cette mesure est « une autre indication des mauvaises intentions de l’administration américaine qui persistent envers le peuple iranien, et qui vise à poursuivre sa politique ratée d’exercer une pression maximale sur l’Iran ».
Le mercredi 30 mars, le Trésor américain a imposé de nouvelles sanctions à un membre du Corps des Gardiens de la révolution iraniens, Muhammad Ali Hosseini, au motif qu’il est lié au Centre des recherches du CGRI et à l’organisation Jihad. Il a aussi décrété des sanctions contre plusieurs Iraniens entreprises.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a souligné que l’administration américaine actuelle « contrairement à ses affirmations, profite de chaque occasion pour porter des accusations sans fondement et faire pression sur le peuple iranien ».
Le mercredi 30 mars, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, avait déclaré que l’accord sur le nucléaire était « proche », mais « il y a encore quelques points de discorde », ajoutant que « les points de discorde restants sont peu nombreux, mais ils sont importants ».
De son côté, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken avait déclaré que les États-Unis estiment que « le retour à l’accord nucléaire comme le meilleur plan pour empêcher l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire ».
Source: Médias