Un Français a été tué «dans des combats» en Ukraine, a annoncé le 3 juin le ministère français des Affaires étrangères.
«Nous avons appris la triste nouvelle qu’un Français avait été mortellement blessé dans des combats en Ukraine», a fait savoir le Quai d’Orsay dans une réponse écrite, ajoutant : «Nous présentons nos condoléances à sa famille.»
Selon une source sécuritaire interrogée par l’AFP, l’homme était «un combattant parti comme volontaire».
L’identité de cet homme n’a pas été communiquée, ni le lieu où il a péri.
La radio française Europe 1 avait fait état la veille d’un «premier combattant français» tué en Ukraine, «mortellement blessé par des tirs d’artillerie» dans la région de Kharkov (nord-est).
«Le jeune homme avait rejoint la Légion internationale de défense ukrainienne et participait aux combats contre l’armée russe», selon Europe 1.
«L’Ukraine, dans la totalité de son territoire, est une zone de guerre», a insisté le Quai d’Orsay dans sa réponse écrite. «Dans ce contexte, il est formellement déconseillé de se rendre en Ukraine, quel qu’en soit le motif».
Cent jours de combat en Ukraine
Le conflit en Ukraine est entré le 3 juin dans son 100e jour. Peu de temps après son commencement le 24 février, le président ukrainien avait appelé à la formation d’une «légion internationale» de volontaires étrangers pour l’aider à défendre l’Ukraine.
«La victoire sera nôtre», a affirmé ce 3 juin Volodymyr Zelensky, après avoir estimé la veille que les troupes russes occupaient actuellement «environ 20%» du pays.
Par la voix du porte-parole du Kremlin, la Russie a fait savoir ce même jour avoir atteint «certains» des objectifs de son intervention militaire – dont le but est selon Moscou de «dénazifier» l’Ukraine et de protéger sa population russophone – et compte «poursuivre jusqu’à ce que tous les objectifs de l’opération militaire spéciale soient remplis».
De leur côté, les Occidentaux estiment que la Russie mène en Ukraine une guerre d’invasion.