L’occupation de territoires palestiniens par ‘Israël’ et la discrimination envers la population palestinienne sont « les causes principales » des tensions récurrentes et de l’instabilité, affirme une commission d’enquête mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, dans un rapport publié le mardi 7 juin.
« Les conclusions et recommandations liées aux causes profondes [de ce conflit] pointent dans leur immense majorité Israël, ce que nous analysons comme un indicateur de la nature asymétrique du conflit et la réalité d’un Etat qui en occupe un autre », écrit la présidente de cette commission, la Sud-Africaine et ancienne Haute-Commissaire aux droits de l’homme, Navi Pillay.
« Mettre fin à l’occupation » est « crucial »
« Mettre fin à l’occupation de territoires par ‘Israël’, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, reste crucial pour mettre fin au cycle persistant de violences », peut-on lire dans ce premier rapport rédigé par cette commission.
« Ce qui est devenu une situation d’occupation perpétuelle a été cité par des parties concernées palestiniennes comme israéliennes comme l’une des racines des tensions récurrentes, de l’instabilité et du prolongement d’un conflit aussi bien dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-est (AlQuds occupée, ndlr) qu’en Israël », poursuit le rapport.
Il précise que le document de 18 pages a été soumis avant publication aux autorités palestiniennes comme israéliennes.
La commission internationale a été mandatée l’année dernière par le Conseil des droits de l’homme pour enquêter sur les violations des droits humains commises dans les Territoires palestiniens de 1948 et de 1967 , depuis le 13 avril 2021.
L’entité sioniste, qui a refusé de coopérer avec la commission, a dénoncé un rapport « partial et biaisé « .
Les États-Unis ont pour leur part critiqué le rapport des Nations unies, déplorant une approche « biaisée et partiale » à l’encontre de l’entité sioniste.