« Nous devons continuer à travailler ensemble sur la question du terrorisme, parce qu’il s’agit d’un ennemi commun », a déclaré Mevlut Cavusoglu, le ministre turc des Affaires étrangères.
Mevlut Cavusoglu a fait cette déclaration, le lundi 27 juin à Ankara, au cours d’une conférence de presse conjointe avec son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian, en visite de travail en Turquie.
« La Turquie et l’Iran doivent poursuivre leur coopération car le terrorisme est un ennemi commun pour nous tous », a-t-il dit.
La Turquie a également dénoncé les « sanctions unilatérales » à l’encontre de l’Iran et exprimé l’espoir d’une relance de l’accord nucléaire de 2015.
« Nous nous sommes opposés aux sanctions unilatérales imposées à l’Iran. Nous n’approuvons pas ces sanctions », a déclaré le chef de la diplomatie turque.
Mevlut Cavusoglu a exprimé l’espoir que l’accord nucléaire soit rétabli et que toutes les parties prennent les mesures nécessaires à cet égard.
L’ancien président américain Donald Trump a retiré son pays de l’accord historique en mai 2018, ce qui a été suivi par le rétablissement des sanctions contre l’Iran dans le cadre de la campagne de « pression maximale ».
L’accord nucléaire sera bénéfique pour la région, a noté le ministre turc, ajoutant qu’il aura des « répercussions positives » sur le développement des relations régionales.
« Nous déploierons davantage d’efforts pour augmenter le volume de nos échanges. Les deux pays continueront à coopérer dans le cadre des efforts visant à défendre la cause palestinienne ».
Les deux pays ont des « relations historiques bien ancrées. Ankara est déterminé à renforcer les relations avec l’Iran dans tous les domaines », a-t-il souligné.
Mevlut Cavusoglu a indiqué que son homologue et lui ont abordé non seulement les questions régionales mais aussi les questions liées au terrorisme.
Pour sa part, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a affirmé avoir discuté d’une feuille de route visant à améliorer les relations dans plusieurs domaines.
« Nous allons créer un comité chargé de traiter les questions de changement climatique le long de notre frontière », a-t-il fait savoir.
Il a souligné que les préoccupations de la Turquie en matière de sécurité en Syrie doivent être prises au sérieux et résolues rapidement.
Source: Avec Anadolu