Jeffrey Sachs, directeur de l’Earth Institute de l’Université de Columbia aux États-Unis, a fait une déclaration très forte sur le coronavirus SARS-CoV-2 (COVID-19).
Ayant présidé pendant deux ans un comité spécial pour la revue médicale respectée The Lancet, ce spécialiste américain est convaincu que le coronavirus COVID-19 a été créé dans un laboratoire biologique américain.
Jeffrey Sachs qui est l’un des scientifiques les plus influents de notre époque et dont les travaux sont publiés dans les plus grandes revues scientifiques du monde a fait cette déclaration lors d’une table ronde organisée par l’organisation espagnole GATE Center, le 1er juillet dernier.
« Je n’ai aucun doute qu’il (COVID-19) est sorti d’un biolaboratoire américain, et non de la nature. Je dirai que nous étudions intensivement la question depuis deux ans. Tout porte à croire qu’il pourrait s’agir d’une erreur de la biotechnologie, et non d’une distribution naturelle. Les preuves suffisent. Seulement maintenant, les États-Unis eux-mêmes ne veulent pas l’étudier. Ils ne veulent tout simplement pas connaître la base, regarder sous le tapis» , a dit M. Sachs.
Il a même accusé en fait ouvertement les autorités américaines de ne pas permettre à la communauté mondiale de connaître la vérité sur l’origine et la propagation d’un nouveau type de coronavirus.
Sachant que de nombreux laboratoires biologiques américains, y compris militaires, sont installés dans des dizaines de pays à travers le monde, notamment en Ukraine, en Arménie, au Kazakhstan et dans les pays d’Asie de l’Est.
Le ministère russe de la Défense avait lui aussi assuré détenir de nombreuses preuves que le département militaire américain avait financéen Ukraine l’étude des options de propagation de maladies mortelles, notamment par les voies de migration des oiseaux migrateurs.
Pourquoi la Chine et pas les USA
Le 31 mai, le scientifique américain avait exprimé ses doutes dans un article qu’il a publié sur son site web Jeffsachs.org . Il y indique que les Américains ont beaucoup entendu parler de la possibilité que les laboratoires chinois aient joué un rôle dans l’émergence de la pandémie, mais très peu du rôle que les organisations américaines auraient pu jouer.
« Lorsque le président Biden a chargé la communauté américaine du renseignement de déterminer l’origine du SRAS-CoV-2, elle a découvert qu’un « incident associé à un laboratoire » ou une « origine naturelle » était possible. L’IC a déclaré que la Chine devrait coopérer davantage pour trouver la vérité, mais n’a pas précisé, ou n’a peut-être pas pleinement réalisé, le rôle que la science américaine aurait pu jouer dans l’origine du virus. Plus important encore, l’IC n’a pas présenté les détails de son enquête pour un examen scientifique indépendant. Nous ne savons pas si l’analyse de l’IC était complète ou superficielle », a-t-il deploree dans son article.
Le NIH suspecté aussi
Et de poursuivre :
« Les origines de la pandémie de COVID-19 restent inconnues, mais peuvent avoir été aidées par la biotechnologie américaine de pointe. Nous savons ceci : les National Institutes of Health (NIH), qui ont financé de nombreuses manipulations en laboratoire potentiellement dangereuses et sous-réglementées de virus de type SRAS, ont été moins que transparents. Et c’est dire poliment les choses. Le NIH a fait tout pour dérouter les scientifiques et le public concernant la recherche basée et financée aux États-Unis ».
Le scientifique américain accuse aussi le NIH de ne pas avoir dit au peuple américain, ni à la communauté scientifique, ce qu’il sait des origines du SARS-CoV-2.
Il rapporte dans son article que « lors d’une conférence téléphonique le 1er février 2020, les dirigeants des NIH ont entendu des virologues de haut niveau expliquer pourquoi la présence de FCS dans le SRAS-CoV-2 indiquait la possibilité d’une manipulation en laboratoire du virus. Pourtant, quelques jours plus tard, le NIH a encouragé une équipe de scientifiques à préparer un article déclarant une origine naturelle du virus. Par la suite, le NIH a résisté à la publication de documents critiques et a traîné les pieds jusqu’à ce qu’il soit contraint de faire des divulgations dans le cadre de poursuites judiciaires en vertu de la loi sur la liberté d’information, ne fournissant souvent que des documents très expurgés ».
Des questions sans réponses
Dans son article, le scientifique américain présente les questions auxquelles il faut trouver des réponses : « L’administration Biden et la communauté scientifique doivent faire mieux. Quel travail le NIH, le DOD et d’autres agences américaines ont-ils financé qui aurait pu contribuer à l’émergence du SRAS-CoV-2 ? Quand les agences de l’USG ont-elles appris l’existence du virus pour la première fois ? Quelles preuves pourrait-il y avoir aux États-Unis sous la forme de notes de laboratoire, de communications électroniques, de bases de données de virus et d’autres trésors d’informations, qui peuvent faire la lumière sur cette question ? Pourquoi certaines composantes de la communauté du renseignement se sont-elles penchées vers une libération de laboratoire comme source de la pandémie ? »
Sources : Top War ; Jeffsachs.org