Le président américain Joe Biden a salué les liens entre les États-Unis et ‘Israël’ dans son premier discours à son arrivée à l’aéroport Ben Gurion.
« C’est un honneur de me tenir une fois de plus aux côtés de mes amis et de visiter l’État juif indépendant d’Israël », a dit Biden, le mercredi 13 juillet.
Il a rappelé qu’il s’est rendu pour la première fois en ‘Israël’ en tant que jeune sénateur en 1973, avant tout autre président américain.
Il a ensuite répété son anecdote favorite sur ‘Israël’, à savoir qu’il a rencontré tous les Premiers ministres depuis Golda Meir.
« Je le répète, il n’est pas nécessaire d’être Juif pour être sioniste », a dit Biden, cité par les médias israéliens.
« Nous allons continuer de faire avancer l’intégration d’Israël dans la région », a en outre affirmé le président américain, qui se rendra ensuite en Arabie saoudite, une référence au processus de normalisation des relations entre l’entité sioniste et certains pays arabes.
Une « forte coalition mondiale » contre l’Iran
Les États-Unis et ‘Israël’ doivent remettre sur les rails une « forte coalition mondiale » contre le programme nucléaire iranien, a pour sa part indiqué le Premier ministre israélien Yaïr Lapid à l’occasion de la visite de Biden.
« Il s’agit d’une visite historique car elle témoigne du lien indissoluble entre nos deux pays », a déclaré M. Lapid, disant vouloir discuter avec Joe Biden du « besoin de restaurer une forte coalition mondiale pour stopper le programme nucléaire iranien ».
Le président américain Joe Biden multiplie ce jeudi les échanges avec des dirigeants israéliens, où il doit endosser une « déclaration » qui scelle la coopération des Etats-Unis et de l’entité sioniste face à l’Iran.
« C’était une erreur gigantesque du dernier président (Donald Trump) de se retirer de l’accord car ils (les Iraniens) sont plus près de l’arme atomique aujourd’hui qu’ils ne l’étaient auparavant », a prétendu M. Biden dans un entretien à la chaîne israélienne 12 diffusé mercredi soir.
Interrogé s’il était prêt à utiliser la force afin de s’assurer que l’Iran n’obtienne pas l’arme atomique, M. Biden a répondu: « oui, si c’est en dernier recours ».
‘Israël’ tente notamment d’empêcher les puissances occidentales, dont les Etats-Unis, de remettre sur les rails un pacte international de 2015 encadrant le programme nucléaire iranien, que Donald Trump a sabordé en 2018.
Considéré par les experts comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, l’entité sioniste voit comme une menace à sa sécurité le programme nucléaire de l’Iran, qui dément chercher à obtenir l’arme atomique.