Le président russe Vladimir Poutine a assuré, le mardi 19 juillet, que le géant du gaz Gazprom remplirait pleinement ses obligations auprès de ses fournisseurs, au moment où baissent les livraisons vers l’Europe en plein conflit en Ukraine.
« Gazprom a rempli, continue de remplir et remplira pleinement ses obligations, si quelqu’un en a besoin », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse après des pourparlers à Téhéran, rapporte l’AFP.
« Il ne fait aucun doute que nos partenaires rejettent ou essayent de rejeter toutes leurs propres erreurs sur la Russie et Gazprom », a-t-il ajouté, affirmant que les Européens avait parié sur des « sources d’énergie non-traditionnelles ».
« Gazprom est prêt à pomper autant que nécessaire », a-t-il poursuivi, indiquant que les Occidentaux étaient en difficulté car ils avaient pris des sanctions contre Moscou et « fermé » des canaux de livraison d’hydrocarbures.
Gazprom a réduit ces dernières semaines de 60% les livraisons de gaz via Nord Stream, évoquant l’absence d’une turbine Siemens, en maintenance au Canada.
Cette décision a été dénoncée comme « politique » par le gouvernement allemand, l’estimant motivée par une volonté de peser sur les Occidentaux dans le conflit en Ukraine.
Mardi, M. Poutine a affirmé que Gazprom n’avait pas encore reçu « les documents officiels » pour faire venir cette turbine du Canada.
Le géant gazier russe Gazprom a invoqué la « force majeure » pour s’exonérer de sa responsabilité vis-à-vis des baisses massives de ses livraisons de gaz à l’Europe.
Invoquer « l’état de force majeure » permet de libérer une entreprise de ses obligations contractuelles en l’exonérant de toute responsabilité juridique.