La Russie a rouvert le robinet du gaz vers l’Europe en redémarrant, ce jeudi 21 juillet, le gazoduc Nord Stream mais l’incertitude demeure sur les quantités acheminées via cette conduite indispensable pour éviter une crise énergétique cet hiver.
« Il fonctionne », a déclaré un porte-parole de la société Nord Stream à l’AFP, en début de matinée.
Après dix jours d’entretien annuel, les livraisons devaient reprendre dans le courant de la nuit dans ce pipeline qui relie directement les champs gaziers sibériens au nord de l’Allemagne, d’où le gaz est ensuite exporté à d’autres pays européens.
Mais dans le contexte de la guerre en Ukraine et du bras de fer entre Moscou et les Occidentaux sur l’énergie, l’Europe s’était préparée à ce que l’énergéticien Gazprom, propriétaire du gazoduc, coupe le robinet pour de bon.
Aucune donnée n’était toutefois encore disponible sur les volumes de gaz envoyés dans le gazoduc jeudi. Ces volumes seront connus plus tard dans la journée.
Ce serait seulement « 30 % » de ses capacités, selon le patron de l’Agence allemande des réseaux, Klaus Müller. Il s’agirait en outre de dix points de moins qu’avant les travaux.
Arguant de l’absence d’une turbine en maintenance au Canada, Gazprom a déjà réduit à 40 % des capacités les livraisons via Nord Stream depuis mi-juin.
Source: Avec AFP