La Chine a averti, le mardi 26 juillet, les États-Unis qu’elle réagirait militairement si la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, se rendait à Taïwan.
Le porte-parole du ministère chinois de la Défense, Tan Kefei, a déclaré dans un communiqué que la Chine avait exprimé à plusieurs reprises son opposition à la visite de Pelosi sur l’île autonome et attendait avec impatience l’engagement de Washington de ne pas soutenir l’indépendance de Taiwan.
Kefei a souligné que l’armée chinoise est déterminée à protéger le pays et sa souveraineté territoriale contre toute ingérence étrangère et tout projet d’indépendance de Taiwan.
« Si Pelosi se rend à Taïwan, l’armée chinoise ne restera pas les bras croisés », a-t-il ajouté.
Il a expliqué que la prochaine visite à Taiwan viole gravement le principe « d’une seule Chine » et les dispositions des trois communiqués conjoints entre la Chine et les Etats-Unis.
« Cela causera de grands dommages aux relations militaires entre la Chine et les États-Unis et aggravera la situation dans le détroit de Taiwan », a ajouté le dirigeant chinois.
Pékin adopte le principe « d’une seule Chine » et affirme que la République populaire de Chine est la seule partie autorisée à représenter la Chine dans les forums internationaux. Il menace de temps à autre d’utiliser la force et d’intervenir militairement si Taïwan déclare son indépendance.
En cas de visite de Pelosi à Taïwan, ce sera la première visite d’un président de la Chambre des États-Unis en 25 ans, après le voyage du républicain Newt Gingrich en 1997 pour rencontrer le président taïwanais de l’époque, Lee Teng-hui.
Pékin ne reconnaît pas l’indépendance de Taïwan, considérant l’ile comme faisant partie du territoire chinois et rejette toute tentative de la séparer de la Chine.
En contrepartie, Taïwan ne reconnaît pas le gouvernement central de Pékin.
Source: Traduit à partir d'Anadolu