Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a affirmé que son pays fournirait toutes sortes de soutien politique à Damas afin d’expulser les terroristes de la région, affirmant que son pays avait déjà eu des pourparlers avec l’Iran à cet égard.
Il a ajouté, dans une interview télévisée, que la Syrie a le droit de retirer des organisations telles que les Forces démocratiques syriennes (FDS) et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) de son territoire. Il a en revanche indiqué qu’ « il n’est pas juste de qualifier l’opposition modérée comme terroriste ».
Cavusoglu a déclaré que « la Russie et les États-Unis n’ont pas tenu leurs promesses concernant la Syrie et que Moscou cherche à intégrer les FDS dans le régime syrien ».
Le ministre turc des Affaires étrangères avait annoncé que « son pays peut lancer l’opération militaire en Syrie à tout moment », dans une déclaration à la chaîne turque TV 100.
Et le ministère syrien de la Défense a annoncé, dans un communiqué, la volonté de l’armée syrienne de faire face à «toute agression éventuelle de la Turquie et des organisations qui lui sont affiliées, en particulier avec l’intensification des provocations du régime turc sur le territoire syrien » dans le deux jours passés.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait annoncé plus tôt que son pays avait l’intention de lancer une opération militaire à l’intérieur du territoire syrien dans le but de « lutter contre le terrorisme » et d’établir ce qu’il a qualifié être « une zone de sécurité », indiquant qu’une décision sera prise à cet égard bientôt.
La Turquie a mené des attaques en Irak et en Syrie contre les Unités de protection du peuple kurde (YPG) et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), sous prétexte d’empêcher les menaces des factions kurdes qui lui sont hostiles.
Source: Médias