Le dirigeant du courant sadriste, Moqtada Sadr, a lancé ce mardi 30 août un ultimatum de 60 minutes à ses partisans pour qu’ils se retirent des rues et du Parlement qu’ils ont occupés la veille.
Le peuple irakien est la seule victime de la violence, a-t-il regretté, rapporte le correspondant d’AlManar.
Lors d’une conférence de presse organisée dans son siège à Najaf, au centre de l’Irak, Sayed Sadr a salué les forces de sécurité et le Hachd Chaabi pour leurs nobles positions prises à l’égard des derniers développements.
A l’issue de son discours, ses partisans ont commencé leur retrait de la zone verte, ont rapporté les médias.
23 Irakiens, membres des forces de sécurité et des partisans de Sadr, ont été tués par balles depuis lundi, selon un bilan fourni par une source médicale.
Le Hachd appelle au dialogue
Lundi, le président de la coalition al-Fateh, Hadi Ameri, a appelé au calme et à renoncer au recours aux armes. « La solution entre les Frères réside dans le dialogue et l’entente », a-t-il souligné.
De son côté, le chef du Hachd al-Chaabi, Faleh al-Fayyad, a assuré que « le Hachd restera à l’écart des emplacements politiques ».
Et d’ajouter : « Nous affirmons et réitérons nos constantes dans la protection du processus politique et le respect du transfert pacifique du pouvoir ».
« J’appelle toutes les parties à agir de manière responsable envers ce pays, sa sécurité et sa stabilité, et au respect de la constitution et des lois », a poursuivi M.Fayyad.