Les médias israéliens ont déclaré, le dimanche 11 septembre, que dans l’establishment sécuritaire et militaire, ils comprennent que personne ne peut vraiment savoir ce que pense le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah.
Et de souligner : « dans l’establishment sécuritaire et militaire, ils comprennent que personne ne peut vraiment entrer dans la tête de Nasrallah. Les tentatives des services secrets israéliens ont déjà été vouées à l’échec ».
La présentatrice de la chaîne israélienne « Kan » a en outre indiqué que « sur fond de tensions contre le Hezbollah et à quelques semaines du début des travaux d’extraction du gaz de la plateforme de Karish, et après les menaces de Nasrallah, le chef d’état-major Aviv Kochavi a lancé un avertissement. »
Selon le chef d’état-major israélien: « Des roquettes, des obus de mortier, des sites de missiles anti-blindés, des cellules de commandement et de contrôle sont déployés dans de vastes zones du Liban », selon la chaîne.
Les médias israéliens ont fait état « d’un optimisme en Israël quant à la possibilité de parvenir à un accord avec le Liban sur cette plate-forme, vu qu’il est dans l’intérêt israélien et libanais de mettre fin à l’escalade « .
Et de poursuivre: « Raison pour laquelle la vigilance des forces israéliennes a été renforcée depuis juillet, lorsque Nasrallah a envoyé des drones au-dessus de Karish. S’ajoute à cela, le message de ce soir du chef d’état-major à Nasrallah ».
Depuis que le gouvernement d’occupation israélien a annoncé le début de l’exploration et des travaux d’extraction de gaz du champ de Karish, et son recrutement du navire d’exploration, d’extraction et de stockage « Energean » en juin dernier, l’escalade entre l’occupation et la partie libanaise est entrée dans une nouvelle phase.
Cela a culminé avec les menaces de Sayed Nasrallah « d’interdire l’extraction de gaz par les Israéliens avant la conclusion d’un accord de démarcation garantissant l’extraction par le Liban de ses droits et de ses richesses, afin de contribuer à améliorer la situation économique au Liban. »
Pour Sayed Nasrallah « personne n’extraira du gaz ou n’en vendra si le Liban n’obtient pas ses droits », soulignant que « partir en guerre serait plus honorable que de mourir de faim ».
Source: Traduit à partir d'AlMayadeen