La sécurité de la centrale nucléaire de Zaporojié, contrôlée actuellement par l’armée russe, a été au cœur de la conversation téléphonique des ministres russe et français des Affaires étrangères.
Les forces fidèles à Kiev continuent d’utiliser les armes fournies par les pays occidentaux « pour bombarder des installations civiles et d’infrastructure, dont la centrale nucléaire [de Zaporojié] et exposent ainsi l’Europe au danger d’une catastrophe nucléaire », a fait remarquer Sergueï Lavrov auprès de Catherine Colonna.
En outre, le chef de la diplomatie russe a une fois de plus souligné la nécessité d’une cessation immédiate et complète des pilonnages de la centrale. L’importance de mener « une enquête objective concernant les frappes délibérées » a également été mise en valeur par M.Lavrov.
Les frappes reprennent
D’après le quai d’Orsay, Mme Colonna a estimé auprès de son homologue russe que « le temps [était] compté pour établir une zone de sécurité » sur la centrale de Zaporojié.
Selon elle, Emmanuel Macron ouvrira le 21 septembre une réunion de travail sur ce sujet avec le directeur général de l’AIEA Rafael Grossi et le Premier ministre ukrainien.
Le 17 septembre, la Défense russe a annoncé la reprise des frappes ukrainiennes contre la centrale de Zaporojié. Dans une espace de 24 heures, 15 obus ont été tirés.
Afin d’inspecter le site, une délégation de l’AIEA s’y est finalement rendue début septembre. Vladimir Poutine a salué une « coopération constructive » et s’est aussi récemment entretenu avec Emmanuel Macron à ce sujet, soulignant que les dépôts de déchets radioactifs étaient sous le feu ukrainien.
Source: Avec Sputnik