Un milicien takfiriste tunisien de la milice wahhabite Daesh (EI), Abou al-Bara al-Tounouci s’est fait exploser parmi ses compères, a rapporté le journal arabophone qui parait à Londres Arabi 21.
Ce sont des dissidents issus de Daesh et regroupés dans le courant Hazemi qui ont révélé ce fait sur leur compte sur les réseaux sociaux.
« Je remercie Dieu pour avoir assisté notre frère Abou al-Bara pour se faire exploser avec sa ceinture au sein de la bande des associateurs d’Al-Baghdadi que Dieu les combatte », a écrit l’un d’entre eux Abdullah al-Warraki.
Selon ce dernier, le takfiriste tunisien s’est fait exploser sur la route de l’aéroport de la province de Raqqa, à l’Est de la Syrie, tuant trois autres miliciens alors qu’ils tentaient de l’arrêter.
Abou al-Bara travaillait dans le secteur des explosifs avant d’en arriver à dénigrer Daesh en raison de ses exagérations. D’autant qu’elle a exécuté de nombreux symboles du courant Hazemi, ainsi que l’un de ses juges religieux Abou Moussaab al-Tounouci.
Or, selon un site d’études wahhabite, Sakinat, le courant Hazemi se démarque de Daesh car il répudie quiconque commet un pécher, même par inadvertance ou ignorance. Et quiconque refuse cette sentence est lui aussi condamné à la répudiation. Mais son verdict n’est pas directement suivi d’une condamnation à mort comme c’est le cas de Daesh.
La liquidation de ses adeptes a été ordonnée par Abou Bakr al-Baghdadi en personne qui a refusé leur simple expulsion.
Une autre cause explique aussi cette répugnance entre Daesh et le courant Hazemi : ce dernier est formé de combattants étrangers, dont des tunisiens, des libyens, des Algériens, et des ressortissant des pays du Golfe. Alors que ceux de Daesh sont principalement des Irakiens et des Syriens.
Source: Divers