Plus de 15 obus sont tombés près du palais présidentiels à Bassorah , sans compter des affrontements ont éclaté entre les Hachd alChaabi et des forces armées non identifiées à proximité des palais présidentiels., a rapporté la chaine satellitaire libanaise alMayadeen.
Hier lundi, la Cellule des médias de sécurité du Commandement des opérations conjointes irakiennes a appelé tous les manifestants à « préserver le calme des manifestations, à ne pas permettre à des intrus de s’infiltrer dans les manifestations et à coopérer pleinement avec les forces de sécurité dans le centre de Nasiriyah , le centre du gouvernorat de Dhi Qar. »
Selon un communiqué la Cellule des médias de sécurité du Commandement des opérations conjointes irakiennes a déclaré que « les forces de sécurité déploient de grands efforts pour assurer la protection des manifestants pacifiques réclamant leurs droits légitimes, mais il y a des éléments hors-la-loi déviants et destructeurs qui s’infiltrent dans les foules de manifestants dans le gouvernorat de Dhi Qar, et ils ont incendié des caravanes appartenant au bâtiment du gouvernorat de Dhi Qar, ce qui est inacceptable et sanctionné par la loi. »
Selon des sources de sécurité et des témoins oculaires, 15 membres des forces de sécurité ont été blessés en raison des troubles sécuritaires qui ont accompagné les manifestations dans le centre de la ville de Nasiriyah la nuit dernière, lorsque les forces de sécurité ont dispersé les manifestations.
Les sources ont souligné que la tension sécuritaire dans la ville de Nasiriyah et près du pont de Nasiriyah s’est poursuivie jusqu’à minuit hier soir, les forces de sécurité n’ont pas utilisé de balles réelles pour disperser les manifestants.
Les autorités de sécurité du gouvernorat de Dhi Qar ont tenu une réunion chargée de suivre les répercussions des événements dans le centre du gouvernorat, rassemblant les chefs des opérations, de la police et de la sécurité nationale, pour faire face à la situation sécuritaire , empêcher le chaos, et arrêter les hommes masqués qui ont tenté d’incendier les services et les bâtiments du gouvernement.
Plus tôt, le Premier ministre irakien Mustafa Al-Kazemi a confirmé que « la crise en Irak peut brûler tout le monde, à moins qu’il n’y ait un véritable dialogue entre les partis politiques ».
Il a ajouté : « Nous vivons une époque où les valeurs et la morale ont disparu dans le monde de la politique, et le langage de l’accusation et de la trahison a prévalu sur le langage du calme et du dialogue, pouvant conduire à une solution ».
L’Irak souffre d’une crise politique qui s’est récemment aggravée avec la démission des députés du bloc sadriste du parlement. Il a été témoin de plusieurs manifestations de partisans du mouvement Sadr à l’intérieur de la zone verte de Bagdad, s’opposant à la nomination de la coalition Cadre de coordination, Muhammad Shia Al-Sudani au poste de Premier ministre.
Un calme relatif est revenu en Irak après le retrait des partisans du mouvement sadriste de la zone verte, et le cadre de coordination a mis fin au sit-in de ses partisans dans la capitale, Bagdad, le 30 août.
Cela s’est produit après des affrontements intermittents à Bagdad, qui ont entraîné la mort d’environ 23 personnes et la blessé au moins 380 personnes.
Source: Traduit d'AlMayadeen