Le Corps des gardiens de la Révolution islamique en Iran (CGRI) s’est félicité de la fermeté du pouvoir judiciaire envers un certain nombre d’émeutiers affiliés aux services de renseignements israéliens.
Le CGRI a également annoncé qu’aucune pitié ne serait accordée aux émeutiers, voyous et terroristes stipendiés par les ennemis du pays.
Le CGRI a fait cette remarque dans un communiqué publié, le lundi 5 décembre, dans lequel il a remercié les autorités judiciaires du pays pour les peines capitales émises contre quatre meneurs d’émeutes affiliés au Mossad.
Le communiqué cité par le site iranien francophone PressTV ajoute que les peines capitales émises contre les émeutiers coopérant avec ‘Israël’ prouvent « la sensibilité et le sérieux » du pouvoir judiciaire quant à réalisation de la justice et à la préservation de la sécurité des concitoyens.
Le CGRI a évoqué la nécessité pour les organes de l’État de prêter plus d’attention aux manifestations pacifiques et aux revendications légitimes du peuple ; et d’ajouter que « les forces de sécurité, de renseignement, de police et du Bassij (forces volontaires) n’hésiteront pas à traiter avec puissance et fermeté ceux qui cherchent à porter atteinte à l’ordre et à la sécurité de la société, y compris des émeutiers, des voyous armés et des terroristes à la solde des ennemis ».
Le communiqué du CGRI ajoute que « le traitement avec fermeté des cas d’activités destructrices, terroristes et sécessionnistes qui visent la sécurité du pays, la vie des concitoyens et les biens publics, infligeant des pertes lourdes et irréparables à la nation et au pays, est désormais une revendication populaire qui devrait être prise en charge par les autorités judiciaires ».
Arrestation de « saboteurs » liés à des pays européens
Les Gardiens de la Révolution ont également annoncé, ce mardi 6 décembre, l’arrestation de douze personnes accusées d’appartenir à un « groupe de saboteurs » ayant des liens avec des pays européens.
« Les membres de ce réseau, sous la conduite d’agents contre-révolutionnaires vivant en Allemagne et aux Pays-Bas, ont tenté de se procurer des armes et avaient l’intention (…) de mener des activités contre la sécurité nationale », ont indiqué les Gardiens de la Révolution de la province de Markazi (centre) dans un communiqué cité par l’agence Tasnim.
« Ils ont été capturés » et leur « projet d’émeutes a échoué », ont-ils ajouté.
Les Gardiens de la Révolution ont en outre mis en garde contre d’autres « actions terroristes ».
Les autorités, qui dénoncent des émeutes », accusent régulièrement les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux ainsi que des groupes kurdes basés à l’étranger, d’être les instigateurs de ces émeutes.
Plus de 300 personnes ont été tuées dans les troubles, dont des dizaines de membres des forces de sécurité, a déclaré la semaine dernière un général des Gardiens de la Révolution.
Des manifestations ont éclaté dans plusieurs villes iraniennes après la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une Iranienne de 22 ans décédée à l’hôpital trois jours après s’être évanouie dans un poste de police à Téhéran. Une enquête a attribué sa mort à son état de santé, rejetant les allégations selon lesquelles elle aurait été battue par les forces de police.
Malgré les éclaircissements des responsables iraniens sur les circonstances entourant la mort de Mahsa Amini, de violentes manifestations ont suivi sa mort et ont finalement abouti à des attaques contre des agents de sécurité et des actes de vandalisme contre des biens publics et des lieux sacrés.
La République islamique d’Iran a sérieusement critiqué plusieurs pays, en tête desquels les États-Unis et leurs alliés occidentaux, pour avoir soutenu et provoqué des émeutes par le biais de leurs agences d’espionnage et de leurs appareils de propagande.
Londres, en particulier, héberge plusieurs médias anti-iraniens, dont Iran International, Manoto et BBC Persian.
Dans un communiqué publié samedi, le conseil de sécurité national affilié au ministère iranien de l’Intérieur a annoncé que l’ennemi avait mené une guerre hybride contre la République islamique d’Iran pour affaiblir la solidarité nationale et entraver le progrès du pays, soulignant que quelque 200 personnes avaient perdu la vie durant les émeutes déclenchées par des séparatistes et des groupes terroristes, depuis leur apparition en septembre.
Source: Avec PressTV