La condition sine qua non des pourparlers de paix sur l’Ukraine est la reconnaissance par Kiev du statut actuel des quatre régions ayant intégré la Russie. Ce sont les régions de Kherson et Zaporojié et les deux républiques du Donbass, indique la présidence russe.
« Pour le moment, il n’existe aucun plan de paix sur l’Ukraine », a souligné le mercredi 28 décembre Dmitri Peskov, porte-parole du Président russe, commentant les intentions de Kiev d’organiser un sommet de la paix en février à l’Onu.
« Pour l’instant, il n’y a pas de plan. Encore une fois, aucun plan de paix n’a le droit d’exister s’il ne prend pas en considération la situation actuelle, l’entrée de quatre nouvelles régions à la Fédération de Russie. Aucun plan qui ne prend en compte cette réalité ne peut prétendre être celui de la paix », a-t-il souligné.
Quatre nouvelles régions russes
Le 5 octobre, Vladimir Poutine a signé une loi constitutionnelle sur l’intégration des régions de Zaporojié et de Kherson ainsi que des Républiques populaires de Lougansk et de Donetsk à la Fédération de Russie.
Il a pris cette décision conformément aux résultats des référendums tenus dans ces régions du 23 au 27 septembre et aux accords d’intégration signés par Moscou et les quatre régions le 30 septembre.
Les participants aux scrutins avaient appuyé l’idée d’intégrer la Russie avec les pourcentages suivants: 99,23% en République populaire de Donetsk, 98,42% en République populaire de Lougansk, 93,11% dans la région de Zaporojié et 87,05% dans la région de Kherson.
Les initiatives de Kiev
Lors de sa visite à Washington, Volodymyr Zelensky a déclaré au Congrès qu’il avait discuté avec Joe Biden de ses propositions sur le règlement du conflit ukrainien.
Selon le Président ukrainien, le chef de la Maison-Blanche a soutenu l’idée d’organiser un sommet international de la paix pour en discuter. À son tour, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba a déclaré que Kiev avait l’intention d’organiser un « sommet de la paix » aux Nations unies d’ici février.
Le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres de son côté s’est dit prêt à servir de médiateur dans les négociations.
Source: Avec Sputnik