L’Autorité des prisons a annoncé que les détenues palestiniennes de la prison israélienne de Damon ont été tabassées par leurs geôliers et pulvérisées par des gaz lacrymogènes.
Les prisonnières palestiniennes ont déclaré, ce mardi 31 janvier, la rébellion et incendié leurs chambres, a-t-on ajouté de même source, rapporte PalToday.
L’Autorité des prisons a fait état d’une tension qui prévaut dans toutes les geôles de l’occupation, au moment où on s’attend à une escalade dans toutes les prisons israéliennes en riposte aux agressions dont ont été victimes les détenues.
Dans ce contexte, l’administration de la prison israélienne d’Ofer a fermé toutes les sections de cette prison, après que les détenus ont refusé de prendre le petit-déjeuner, et réclamé de téléphoner aux prisonnières pour se renseigner sur leurs conditions.
Ils ont informé l’administration pénitentiaire que les détenues constituent une ligne rouge et qu’ils ne permettront pas qu’elles soient agressées.
Comme première étape de protestation aux agressions contre les détenues, les prisonniers ont refusé de participer au contrôle sécuritaire.
Il convient de noter que l’administration pénitentiaire de Damon a isolé la représentante des détenues, Yasmine Shaaban, après l’avoir agressée.
Les tensions ont éclaté quand l’administration pénitentiaire de la prison de Damon ont retiré des chambres des prisonnières les appareils électriques et tous leurs biens, tout en leur imposant des sanctions draconiennes.
La grève se poursuit pour le deuxième jour
Entre-temps, environ 120 détenus de la prison du Néguev poursuivent, pour la deuxième journée consécutive, leur grève de la faim, et ce en riposte aux mesures punitives et arbitraires imposées par leurs geôliers à leur encontre.
L’administration pénitentiaire a infligé de lourdes peines aux détenus, des sections 26 et 27, leur coupant l’électricité et les privant de l’eau chaude ainsi que de l’entrée d’aliments.
Samedi, les unités de répression israéliennes ont pris d’assaut les prisons de Megiddo, d’Ofer et du Néguev, transférant des dizaines de prisonniers à l’isolement.