Le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé que « Téhéran a imposé des sanctions contre 36 entités et individus affiliés à l’Union européenne et à la Grande-Bretagne, accusés de soutenir le terrorisme en Iran ».
Selon le communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères, « les sanctions empêchent ces personnalités d’entrer sur le territoire iranien et gèlent leurs comptes financiers », ajoutant que « les sanctions touchaient le Commandement des opérations aériennes de l’armée allemande et les entreprises allemandes et françaises des industries militaires ».
Le communiqué ajoute que « des sanctions ont été imposées à la coalition européenne Pour Israël et aux centres de sécurité d’occupation en Belgique, en Allemagne et aux Pays-Bas », notant que « des sanctions ont également été imposées aux ministres d’État français chargés de l’industrie et de l’égalité entre les hommes et les femmes ».
« Les sanctions visaient des membres allemands, français et belges du Parlement européen, ainsi que 7 personnalités britanniques, dont des chefs militaires », selon le communiqué.
Cela intervient après que « l’Union européenne a imposé, hier lundi, de nouvelles sanctions à l’Iran, dont 32 personnes supplémentaires et deux entités : l’Institution de coopération des forces de l’ordre et l’Institut des sciences policières et des études sociales ».
Un communiqué publié par Bruxelles a indiqué concernant les sanctions européennes contre l’Iran que « parmi les personnes sanctionnées figurent le ministre de la Culture et de l’Orientation islamique, le ministre de l’Éducation, le commandant adjoint des Gardiens de la révolution Ali Fadavi et son porte-parole Ramadan Sharif, les co-fondateurs du Raven Académie pour la cybersécurité, des membres du parlement iranien et des membres de la police, ainsi que des membres de la justice dans diverses régions du pays, ainsi que des gardiens et des directeurs de prisons ».
Le nombre de ces sanctions imposées par l’Union européenne a atteint 196 individus et 33 entités. Il s’agit notamment d’un gel des avoirs, d’une interdiction de voyager dans l’Union européenne et d’une interdiction de mettre des fonds ou des ressources économiques à la disposition des personnes figurant sur la liste.
Il convient de noter que « le mois dernier, le ministère iranien des Affaires étrangères a imposé des sanctions à 4 entités et 30 fonctionnaires de l’Union européenne et de la Grande-Bretagne, en raison de leur soutien au terrorisme et à la violence en Iran, à la suite du soutien des pays occidentaux à la récentes émeutes en Iran ».
Les États-Unis d’Amérique, l’Union européenne et la Grande-Bretagne ont annoncé l’imposition de nouvelles sanctions contre l’Iran, ciblant des responsables officiels, en plus des membres d’une institution affiliée aux Gardiens de la révolution iranienne.
Source: Médias