En France, le groupe NUPES-Communistes a inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale du 4 mai prochain une proposition de résolution assimilant ‘Israël’ à un « régime d’apartheid ».
Le texte a été critiquée, le vendredi 31 mars, par des députés qui refusent tout critique à l’occupation israélienne, y voyant une « obsession antisioniste nauséabonde ».
Le groupe des députés NUPES-Communistes défendra le 4 mai dans l’hémicycle, lors d’une journée réservée à l’examen de ses textes, cette proposition de résolution « condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid consécutif à sa politique coloniale » envers le peuple palestinien.
Il s’agit du même texte, mais retravaillé, que celui déposé l’été dernier par Jean-Paul Lecoq (PCF), qui s’était attiré les foudres du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) et de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme).
La proposition de résolution, selon sa version provisoire consultée par l’AFP, « condamne fermement en tant que crime au sens du droit international le régime d’apartheid institué par Israël ».
« Depuis la création d’Israël en 1948 (usurpation de la Palestine, ndlr), les gouvernements israéliens successifs mènent une politique visant à instituer et à entretenir une hégémonie démographique juive », est-il écrit.
Pour aider à y parvenir, M. Lecoq invite le gouvernement français à « reconnaître l’Etat de Palestine » mais aussi à appeler à l’ONU à un embargo sur les fournitures d’armes à Israël et à imposer des « sanctions ciblées » contre les responsables israéliens « les plus impliqués dans le crime d’apartheid ».
Les élus de la majorité « s’opposeront avec force » au texte et « empêcheront son adoption par l’Assemblée nationale, dont elle est indigne », ont pour leur part promis une vingtaine de membres du groupe d’études sur ‘l’antisémitisme’ de l’Assemblée.