Le ministère saoudien des Affaires étrangères a annoncé que l’équipe saoudienne, dirigée par son ambassadeur au Yémen, Mohammad Al Jaber, a tenu une série de réunions à Sanaa.
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a ajouté, dans un communiqué, que ces réunions « ont permis de poursuivre des discussions approfondies sur de nombreuses questions liées à la situation humanitaire, à la libération de tous les prisonniers, au cessez-le-feu, ainsi qu’à une solution politique globale au Yémen ».
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a confirmé que les réunions de l’équipe saoudienne à Sanaa étaient « caractérisées par la transparence dans une atmosphère optimiste et positive », notant que « la visite de la délégation saoudienne à Sanaa s’inscrit dans le cadre de l’initiative saoudienne et de l’atmosphère positive apportée par l’armistice onusien. »
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a souligné que « ces réunions se poursuivrontselon un rythme acceleré compte tenue de la nécessité de parachever des discussions conduisant à une solution politique globale et durable acceptable pour toutes les parties yéménites ».
À son tour, un membre du Conseil politique suprême du Yémen, Mohammad Ali al-Houthi, a déclaré que « le mouvement Ansarullah attend avec impatience la fin de la guerre et non une trêve », soulignant que « le mouvement ne veut pas monopoliser le pouvoir au Yémen ».
Al-Houthi a révélé, lors d’un entretien avec la chaîne américaine CNN, que « les demandes d’Ansarullah à l’Arabie saoudite et à la coalition ne sortent pas de l’ordinaire, car elles comprendront l’ouverture du ciel, la levée du siège et la restauration de l’activité commerciale », notant « qu’il ne s’agit pas de revendications mais de droits ».
Al-Houthi a déclaré que « les pourparlers avec l’Arabie saoudite traitent actuellement du dossier humanitaire au Yémen », appelant « à ce que des mesures soient prises sur le terrain à cet égard ».
Hier, vendredi, le chef de la délégation yéménite négociant au nom du gouvernement de Sanaa, Mohammad Abdul Salam, a déclaré que « le Yémen a entretenu des consultations très difficiles et intensives, et a discuté des questions épineuses concernant des dossiers humanitaire, militaire et politique », soulignant que « des progrès ont été réalisés dans certains dossiers ».
Abdel Salam a souligné « qu’il y a d’autres dossiers qui ne sont pas terminés » et que « la délégation saoudienne s’est engagée dans de nouvelles consultations ».
Le représentant du gouvernement de Sanaa a déclaré que les parties aux négociations « s’étaient mises d’accord pour maintenir l’accalmie existante des suites de la trêve et pour maintenir la communication ».
Ces déclarations sont intervenues après l’arrivée des prisonniers yéménites libérés à l’aéroport de Sanaa, en provenance de l’aéroport de Khamis Mushait en Arabie saoudite.
De son côté, le leader du mouvement Ansarullah, Abdel-Malik al-Houthi, a félicité hier « les prisonniers libérés et leurs familles pour leur libération », assurant au reste des familles des prisonniers que « le travail se poursuit pour achever le processus d’échange, jusqu’à ce que la libération de tous les prisonniers soit complète. »
L’échange de prisonniers entre Sanaa et Riyad intervient en application de l’accord conclu lors des pourparlers entre les parties au conflit yéménite dans la capitale suisse, Berne, en mars dernier, et le Comité international de la Croix-Rouge utilisera ses avions pour transporter les prisonneirs de guerre par avion depuis et vers 6 villes du Yémen et d’Arabie Saoudite.
Source: Médias