La Chambre des représentants algérienne (l’Assemblée populaire nationale) a annoncé, le dimanche 30 avril, son retrait de la présidence du Groupe consultatif de l’Union interparlementaire chargé de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, en raison de la présence d’un représentant d’Israël.
La Chambre des représentants algérienne a déclaré dans un communiqué que « l’Algérie, représentée par son vice-président Moundir Bouden, a été élue lors de la 146ème Assemblée générale de l’Union interparlementaire qui s’est tenue le 13 mars à Manama, la capitale de Bahreïn, à la tête du Groupe consultatif de haut niveau pour la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, grâce à certains pays frères qui ont soutenu la candidature de l’Algérie ».
Et d’ajouter : « Après cet honneur, de nouveaux membres de l’organe susmentionné ont été approuvés par l’Assemblée générale en tant que représentants de l’Arabie saoudite, du Sultanat d’Oman, du Mexique, de l’Iran, de l’Inde, de la Suède et de l’entité israélienne ».
Et de poursuivre: « A la suite de ces évolutions et après une large consultation et conformément aux positions fermes de l’Algérie sur les questions justes dans le monde, dont la cause palestinienne, la Chambre des représentants, représentée par le vice-président Moundir Bouden, a décidé de se retirer de la présidence du Groupe consultatif, et de demeurer un simple membre ».