Le président Bachar al-Assad va participer au sommet de la Ligue arabe qui se tient vendredi en Arabie saoudite, pour la première fois depuis 13 ans, a annoncé le ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mekdad.
Interrogé sur la participation du président Assad par la chaîne libanaise Al-Jadeed à Jeddah (ouest de l’Arabie saoudite) où s’est tenue mercredi une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, M. Mekdad a répondu: « il viendra pour assister à ce sommet ».
M. Mekdad a rencontré son homologue saoudien Fayçal ben Farhane en marge d’une réunion préparatoire des ministres arabes des Affaires étrangères à Djeddah.
Il a rencontré d’autres homologues arabes dont le ministre libanais Abdallah Bou Habib avec lequel il a été question du retour des déplacés syriens installés au Liban.
Sa délégation comprend son adjoint Ayman Soussane, le directeur du bureau de son ministère Jamal Najb et le ministre de l’Information Boutros Hallaq.
Dans des déclarations aux journalistes à son arrivée dans la ville de Djeddah, Mekdad a déclaré : « ce sommet a pour titre l’action arabe commune » et « nous aspirons à l’avenir », exprimant son « bonheur d’être présent en Arabie saoudite » et souhaitant « que ce sommet soit un succès ».
Dimanche 14 mai, une importante délégation économique syrienne était arrivée à Djeddah, conduite par le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, Muhammad Samer Khalil, pour participer aux travaux des hauts responsables du Conseil économique et social préparatoire aux travaux du prochain sommet arabe.
Interrogé sur la participation de la Syrie à ce sommet, Hossam Zaki, sous-secrétaire général de la Ligue des États arabes, a déclaré que « la décision du Conseil de la Ligue des États arabes concernant le retour de la participation des délégations syriennes aux réunions de la Ligue arabe n’est pas une condition et personne n’en parle de conditions pour son retour, mais l’on peut dire qu’il s’agit d’entente qu’il est souhaitable qu’elle soit admise par toutes les parties, de sorte que le retour est une forme de désescalade de la situation en Syrie ».
M. Zaki a ajouté : « les questions qui ont été soulevées dans la Déclaration d’Amman, qui a été publiée il y a quelques jours, et qui parlait de la lutte contre le terrorisme, la lutte contre la drogue, le retour des réfugiés syriens dans leur pays en Syrie et le renforcement de la situation politique, ces questions et d’autres auront de l’impact sur les pays voisins et d’autres parce qu’en fin de compte la situation en Syrie affecte la région dans son ensemble ainsi que la sécurité et la stabilité dans le monde arabe ».
Source: Divers