Les forces de sécurité iraniennes ont arrêté un groupe de 12 personnes liées à des agences étrangères dans la province de Gilan, soulignant que le groupe avait l’intention d’inciter aux émeutes, le jour de la commémoration du déclenchement des émeutes dans le pays l’année dernière.
Les relations publiques de la direction de la sécurité de la province de Gilan ont affirmé que « la communication et la coopération constantes avec le réseau terroriste sioniste connu sous le nom d’International font partie des activités de cette cellule visant la sécurité nationale en Iran ».
En juin dernier, le chef de l’Organisation de renseignement des gardiens de la révolution iranienne, le général de brigade Mohammad Kazemi, a déclaré : « Les résultats de nos enquêtes indiquent que les services de renseignement d’environ 20 pays ont participé aux émeutes qui ont eu lieu dans le pays l’année dernière ».
Kazemi a ajouté que les parties qui ont contribué aux événements sont « les États-Unis d’Amérique, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’entité sioniste, le Canada, la Belgique, l’Autriche, l’Australie, l’Islande, l’Italie, la Norvège, l’Arabie saoudite, Bahreïn et les Émirats arabes unis. »
Il est à noter que le ministre iranien de la Sécurité, Ismail Khatib, a déclaré, en novembre de l’année dernière, que l’Iran avait arrêté, avant le déclenchement des émeutes, des officiers travaillant dans des services de renseignement étrangers, notamment le service de sécurité français.
Le même mois, Nizamuddin Mousavi, porte-parole de la présidence du Conseil de la Choura iranienne, a déclaré : « On estime qu’environ 45 000 personnes forment un réseau à travers le pays, dont certaines ont été arrêtées ».
Le ministre iranien de l’Intérieur, Ahmad Vahidi, a indiqué que « les meneurs des récentes émeutes en Iran avaient reçu une formation dans 7 pays ».
Dans le même contexte, le ministre iranien de la Sécurité, Ismail Khatib, a déclaré : « L’implication de l’entité sioniste est évidente dans les événements récents, sans compter celle des Britanniques notamment dans la propagande médiatique, ainsi que celle du régime saoudien en matière de soutien financier. »
En décembre 2022, Ali al-Qasi Mehr, le procureur de la capitale iranienne, Téhéran, a annoncé que 83 % des personnes arrêtées lors des récentes émeutes dans la province de Téhéran avaient été libérées.
Le ministère public avait prononcé des peines de prison contre 400 personnes, en raison de leur participation aux émeutes.
Et le ministre iranien de la Sécurité, Ismail Khatib, s’est engagé à punir tous ceux qui ont joué un rôle dans le chaos contre le peuple.
L’Iran a été témoin de manifestations et d’émeutes fabriquées de toutes pièces qui ont fait des morts et des blessés parmi les forces de sécurité et les civils. D’autre part, d’énormes rassemblements de masse ont eu lieu pour soutenir le régime en Iran.
Source: Médias