Le ministre iranien de la Sécurité a révélé dimanche 20 août que les services de sécurité iraniens de son pays retiennent des espions recrutés par la France, la Suède, la Grande-Bretagne et d’autres pays, soulignant que la confrontation et les récentes arrestations ont contribué à contrecarrer les tentatives de déstabilisation du pays.
Lors d’une rencontre avec des dirigeants du Corps des Gardiens de la révolution iraniens, à l’occasion de la célébration annuelle des émeutes que son pays a connues, cheikh Ismail Khatib, a assuré que certains de ces agents ont été exécutés malgré les pressions exercées par ces pays.
« L’ennemi prévoyait de déstabiliser la sécurité et la stabilité de l’Iran », a-t-il souligné.
Accusant les États-Unis d’être impliqués dans la création de l’organisation terroriste jihadiste takfiriste Daech, et évoquant les liens de ses éléments avec l’entité sioniste, Khatib a déclaré que l’entrée de 200 éléments de cette organisation a été repérée.
« Ils préparaient des actions nuisibles et de déstabilisatrices en Iran et dans la région, y compris l’Irak pendant la commémoration de l’Arbaïn » qui célèbre le martyre de l’imam Hussein (s).
« Lors de la récente confrontation et des arrestations, nous avons pu neutraliser la plupart de ces éléments », a-t-il affirmé.
Il a également souligné que le ministère iranien de la Sécurité, ainsi que les gardiens de la révolution, mettaient tout en œuvre pour affronter l’ennemi et ses organisations terroristes et séparatistes.
Le 15 août dernier, au moins deux personnes ont été tuées et une dizaine d’autres ont été blessées, lors d’une attaque terroriste armée contre le sanctuaire d’Ahmed ben Moussa Al-Kazim, à Chiraz, dans le sud de l’Iran. Les autorités judiciaires iraniennes ont indiqué que le principal élément à l’origine de cet attentat revendiqué par Daech détient la nationalité tadjike.
Source: Médias