Moscou a abattu un missile ukrainien qui visait « des cibles civiles » dans la région de Kalouga ainsi que « plusieurs drones » au large de la Crimée, ont indiqué les autorités russes tôt ce vendredi.
Une tentative d’attaque de Kiev contre « des cibles civiles sur le territoire de la Fédération de Russie a été déjouée », a communiqué le ministère de la Défense sur Telegram.
« Le missile a été détecté et détruit par des systèmes de la défense aérienne au-dessus du territoire de la région de Kalouga », au sud-ouest de la capitale russe, a ajouté la même source, citée par l’AFP.
L’agence de presse publique russe TASS a par ailleurs fait état de la fermeture au trafic aérien des aéroports internationaux Vnoukovo et Domodedovo de Moscou, tôt vendredi, citant les services aériens.
La région de Kalouga est limitrophe de celle de Moscou, ciblée à plusieurs reprises ces derniers jours par des drones ukrainiens selon les autorités russes.
L’administration russe en Crimée a par ailleurs rapporté aux premières heures de vendredi avoir abattu des drones au large de la péninsule.
« Neuf drones ont été détruits à la suite de l’impact de tirs au-dessus du territoire de la république de Crimée. 33 drones ont été neutralisés par des moyens de guerre électronique et se sont écrasés sans atteindre (leur) cible », a indiqué la Défense russe sur Telegram.
De son côté, le gouverneur de Sébastopol Mikhaïl Razvojaïev avait rapporté plus tôt que plusieurs appareils avaient été abattus au large « dans la zone du cap Chersonèse » situé au sud-ouest de la péninsule, à quelque 10 km de Sébastopol, port d’attache de la Flotte russe de la mer Noire.
« Aucun dégât sur les infrastructures civiles » n’a été constaté par les services d’urgence, avait indiqué M. Razvojaïev.
Depuis le déclenchement de l’opération russe contre l’Ukraine en février 2022, la Crimée est régulièrement la cible d’attaques de drones aériens et navals.
Fin juillet, 25 de ces engins dirigés contre la péninsule avaient été abattus par Moscou sans faire de victimes. Vingt-huit autres avaient subi le même sort mi-juillet.