Le porte-parole officiel adjoint du secrétaire général des Nations Unies, Farhan Haq, a affirmé que « le Golan est un territoire syrien occupé, en réponse au représentant des États-Unis auprès des Nations Unies », affirmant que « l’administration du président Joe Biden a adopté la position exprimée faite par son prédécesseur » selon laquelle le Golan appartient à l’occupation israélienne.
Haq a souligné que « le statut du plateau du Golan n’a pas changé, à savoir qu’il s’agit d’un territoire syrien occupé ».
L’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a affirmé que la décision du précédent gouvernement américain en 2019 de reconnaître l’annexion du plateau du Golan à l’occupation israélienne « est toujours en vigueur, et aucun amendement ou changement n’a été apporté ».
La déclaration américaine intervient en réponse à une question posée lors d’une brève conférence de presse tenue jeudi matin par l’ambassadrice au siège des Nations Unies, sur les préparatifs de son pays et de sa mission permanente pour les réunions de haut niveau de la soixante-dix-huitième session de l’ONU à Assemblée générale, qui débute mardi prochain.
En mars 2019, l’ancien président américain Donald Trump a annoncé la reconnaissance de la souveraineté « d’Israël » sur le plateau du Golan syrien occupé, suscitant des réactions désapprobatrices de la part de nombreux pays du monde.
« Israël » occupe le Golan syrien depuis 1967 et refuse de reconnaître la souveraineté syrienne sur ce territoire, bien que les Nations Unies aient confirmé à plusieurs reprises qu’il s’agit d’un territoire syrien et que les actions israéliennes sur ce territoire sont illégales.
Il convient de noter que la population du Golan syrien occupé a exprimé à plusieurs reprises son rejet de l’occupation israélienne de ses terres. La dernière de ces positions était leur réponse en juin dernier au projet de l’occupation israélienne d’installer des ventilateurs énergétiques sur leurs terres.
À la suite du soulèvement du peuple du Golan, le Premier ministre du gouvernement d’occupation, Benjamin Netanyahu, a conclu un accord avec le chef spirituel de la secte druze, Cheikh Muwafaq Tarif, sur une » trêve » dans le cadre de laquelle la construction des éoliennes dans le Golan occupé s’est arrêtée.
Source: Médias