L’assistant politique et sécuritaire du gouverneur du Kurdistan d’Iran, Mehdi Ramadani, a annoncé qu’une tentative d’assassinat du père de la jeune femme, Mahsa Amini, avait été déjouée.
Les forces de sécurité iraniennes ont arrêté plusieurs personnes appartenant à un groupe terroriste, qui cherchaient à assassiner le père de Mahsa Amini, alors qu’elles se rendaient au cimetière où la jeune femme a été enterrée l’année dernière.
D’autres personnes ont également été arrêtées en lien avec la tentative d’assassinat.
Plus tôt dans la journée, une source bien informée a déclaré à IRNA que « le père de Mahsa Amini n’est pas en détention », tandis que les médias d’opposition ont publié de « fausses nouvelles » sur son arrestation, coïncidant avec la commémoration de la mort de sa fille.
La source a confirmé à l’agence iranienne que le père de Mahsa est chez lui et » vit une vie normale », expliquant que « les médias étrangers et l’opposition cherchent à semer la confusion dans l’opinion publique en diffusant de fausses nouvelles ».
Cette nouvelle coïncide avec le premier anniversaire du déclenchement des émeutes en Iran, suite à la mort de la jeune iranienne Mahsa Amini, due aux « effets résultant du manque d’oxygène atteignant les cellules du cerveau ».
Au moment où la police iranienne était accusée d’avoir torturé la jeune femme, des documents médicaux et une autopsie montraient « qu’ Amini n’est pas morte des suites d’une blessure qu’elle a reçue à la tête ou à tout autre organe ».
Les États-Unis d’Amérique et les puissances européennes ont alimenté les troubles dont l’Iran a été témoin l’année dernière, après la mort de la jeune femme Mahsa Amini, selon ce qu’a confirmé le président iranien Ebrahim Raisi.
Dans une interview accordée à la chaîne américaine NBC News, Raïssi a souligné que « l’Occident exploitait le cas de la jeune iranienne pour mener des guerres contre son pays », soulignant que « les forces de sécurité traitaient avec les manifestants de manière pacifique ».
Source: Médias