A l’issue de la séance ministérielle mercredi soir, le Premier ministre de l’occupation Benjamin Netanyahu a annoncé la formation d’un gouvernement d’urgence, soulignant que « l’avenir d’Israël est en jeu ».
Au moment où l’ancien chef d’état-major interarmées et l’un des dirigeants de l’opposition, Benny Gantz, a annonçé que « l’heure est désormais à la guerre », le ministre de la Guerre Yoav Galant a déclaré : « Ce à quoi Israël a été soumis est grave et dangereux… et je n’ai pas vu un événement d’une telle cruauté depuis 1948 » ajoutant « qu’ Israël fait face à ses heures les plus difficiles et fait face à un ennemi cruel ».
Hier, Human Rights Watch a critiqué les déclarations de Gallant, qui a annoncé l’imposition d’un siège total à la bande de Gaza et l’interdiction d’avoir droit à l’électricité, la nourriture, l’eau et le gaz, ajoutant Gaza est « dégoûtante et constitue une invitation à commettre des crimes de guerre ».
L’occupation a formé un cabinet de guerre (un mini-conseil de gouvernement) pour gérer la situation actuelle, à la lumière de la poursuite de l’opération Déluge d’Al-Aqsa , qui a conduit à la mort de plus de 1 200 Israéliens et la capture d’environ 200 israéliens, coïncidant avec les tensions sécuritaires observées à la frontière libano-palestinienne.
Un porte-parole de l’armée d’occupation israélienne a affirmé qu’il y a toujours des militants du Hamas dans les territoires palestiniens occupés et que des affrontements ont lieu avec eux, tandis que les médias israéliens ont annoncé que « l’armée n’a pas encore de contrôle sur les colonies autour de la bande de Gaza ».
Source: Médias