L’ancien président américain Donald Trump a publiquement loué les renseignements du Hezbollah, les qualifiant de « très intelligents », tout en qualifiant simultanément le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant d’idiot.
Lors d’un rassemblement électoral à West Palm Beach, Trump a déclaré avoir lu les déclarations de « tous les responsables de la sécurité de Biden » qui s’inquiétaient d’une éventuelle attaque du Hezbollah contre « Israël » depuis le nord. Pour Trump cela semblait intéressant.
Il a poursuivi en disant que le ministre israélien de la Défense semblait transpirer face à ce scénario. Gallant avait déclaré : « J’espère que le Hezbollah ne nous attaquera pas depuis le nord, Mais une attaque du Hezbollah a eu lieu dans cette même direction».
Trump a en outre déclaré qu’« Israël » ne prévoyait pas l’attaque du Hamas qui a lieu le 7 octobre, les avertissant qu’ils combattaient potentiellement une très grande force, à savoir l’Iran.
Trump a exhorté « Israël » à « redresser la situation » et à se renforcer, soulignant la nécessité de faire preuve de prudence dans ses déclarations, car « les Iraniens sont intelligents… Et ils sont vicieux, parce que personne n’a jamais vu ce genre de choses ».
Trump : je n’oublierai jamais Bibi qui nous a laissé tomber
Dans son discours, Trump a critiqué Netanyahu pour avoir renoncé à aider les États-Unis dans l’assassinat du plus haut commandant de la sécurité et du renseignement iranien, le général de division Qassem Soleimani, en 2020.
Trump a déclaré avoir reçu un appel peu de temps auparavant pour lui faire savoir qu’« Israël » ne participerait pas à l’attaque du drone.
« Mais je n’oublierai jamais », a déclaré Trump.
Et de renchérir: « Je n’oublierai jamais que Bibi Netanyahu qui nous a laissé tomber. C’était une chose très terrible ».
Trump complains that Israel didn’t participate in the operation against Soleimani: I’ll never forget that Netanyahu let us down.. and then he tried to take credit for it pic.twitter.com/RQO8rfklZk
— Acyn (@Acyn) October 12, 2023
Le général Soleimani et son compagnon irakien Abu Mahdi al-Muhandis, chef adjoint des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi), ont été assassinés le 3 janvier 2020 près de l’aéroport international de Bagdad, suite à une frappe de drone ordonné par Trump.