Le chef du Bureau politique du Mouvement de la Résistance islamique Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré samedi que « la résistance a commencé à écrire l’histoire avec l’opération Déluge d’Al-Aqsa, qui a marqué le début de la disparition de l’occupation de notre territoire et nos lieux sacrés », soulignant que « l’agression de l’entité sionsite contre la bande de Gaza équivaut à des crimes de guerre ».
Dans un discours télévisé diffusé ce samedi, Haniyeh a affirmé : « L’ennemi et sa lâche armée n’ont pas pu affronter nos braves hommes, alors il a eu recours à des massacres. Il croit que ses massacres effaceront la honte de l’humiliation et de la défaite après la frappe stratégique du Hamas »
Il a assuré: « Nous avons l’initiative de la stratégie de libération et de retour malgré ce que fait l’ennemi avec le soutien des États-Unis ».
Concernant les appels de l’entité sioniste à déplacer les habitants de Gaza vers le Sinaï, Haniyeh a noté que « les habitants de Gaza sont enracinés dans leur terre, accrochés à leur patrie, et ne quitteront pas leur terre ni n’émigreront ».
Et de poursuivre : « Je dis à l’ennemi que la frappe stratégique qui vous a été infligée indique que notre libération et notre retour sont à notre portée. Il n’y aura pas d’émigration de Cisjordanie, ni de Gaza. Je dis pas qu’il n’y aura pas d’immigration de Gaza vers l’Égypte, et je salue nos frères en Égypte et leur dis que c’est notre décision de rester sur notre terre, et votre décision est notre décision ».
Concernant l’accusation des membres de la résistance de cibler des civils et des enfants, il a noté : « Le Hamas ne cible pas les civils, ni les adultes ni les enfants, et son fusil ne peut pas trembler face au récit trompeur des médias israéliens ».
Le chef du bureau politique du Hamas a conclu : « Un mot de remerciement à ces foules qui se sont levées dans les capitales arabes et internationales et ont affirmé leur soutien à Gaza. Je les appelle à continuer. Je dis à nos foules qui participent aux marches de protestation qui nous soutiennent dans toutes les villes, ne vous arrêtez pas. Nous continuerons notre lutte jusqu’à ce que nous ayons un État, jusqu’à ce que nos prisonniers et nos lieux saints soient libérés et que nos déplacés retournent chez eux ».
Source: Médias