Kamala Harris, la vice-présidente des Etats-Unis, a réaffirmé que son pays n’a pas l’intention d’envoyer des forces en « Israël » ou dans la bande de Gaza. Alors que deux porte-avions américains l’« USS Gerald R. Ford » et l’« USS Dwight D. Eisenhower » ont été envoyées en Méditerranée, sans compter qu’ils disposent d’ores et déjà d’une base dans le Neguev.
Lors d’une interview télévisée, Harris a déclaré que les États-Unis fournissaient à « Israël » « des conseils, des équipements et un soutien diplomatique, réitérant la position de son pays selon laquelle « Israël a le droit de se défendre ».
Le journal américain Politico avait précédemment fait état de la décision de la Maison Blanche « de ne pas déployer de forces sur le terrain pour secourir les prisonniers américains à Gaza », car les responsables américains « estiment que la qualité des renseignements israéliens dans la région a décliné ».
Selon le journal, l’administration du président américain Joe Biden « a exclu l’envoi de personnel militaire, y compris des forces spéciales, à Gaza dans le cadre d’une tentative de libération des prisonniers américains », notant dans le même temps que cette décision « peut être reconsidérée ».
Ces informations contredisent un rapport du site américain The Intercept selon lequel, malgré l’insistance du président américain Joe Biden et de la Maison Blanche de ne pas envoyer des forces américaines en « Israël » dans le cadre de sa guerre contre Gaza, la présence militaire américaine secrète en « Israël » existe déjà, et les contrats gouvernementaux et les documents budgétaires montrent qu’elle est en nette augmentation.
Il rapporte que Washington a d’ores et déjà établi une base militaire « secrète » sur une montagne appelée « Mount Cairn » dans le désert du Néguev pour servir de base radar d’alerte précoce, connue sous le nom de « Site 512 » (à environ 32 kilomètres de la frontière de Gaza).
Le site explique que les documents gouvernementaux faisant référence à la construction de cette base secrète américaine fournissent de rares indices sur une présence militaire américaine notable près de Gaza.
Le rapport explique que les radars du « Site 512 » n’ont vu aucun des missiles que le Hamas a tirés sur « Israël » le 7 octobre, car ils étaient concentrés sur l’Iran, à plus de 1 127 kilomètres de là.
Source: Médias