L’agence américaine Bloomberg a rapporté lundi que « le navire retenu par Ansarullah en mer Rouge a ravivé les craintes de perturbations de la navigation maritime internationale dans la région ».
Bloomberg a affirmé dans un rapport que « l’escalade des tensions pourrait inciter les navires à éviter la région ».
Elle a également souligné que « le navire captué en mer Rouge fait craindre que la guerre à Gaza n’entraîne une perturbation de la navigation maritime internationale dans la région ».
Bloomberg a ajouté : « Les prix du gaz naturel en Europe ont bondi, car l’accident a soulevé des inquiétudes quant aux risques sur l’une des routes maritimes les plus fréquentées au monde ».
En outre, l’action en mer Rouge représente une « escalade significative des tensions dans la région au sens large », a souligné Kenneth Loh, analyste chez Bloomberg.
« Certaines compagnies maritimes pourraient décider de contourner la région pour des raisons de sécurité, ce qui entraînerait des coûts et des retards supplémentaires », a-t-il indiqué, soulignant que cela « pourrait avoir des répercussions sur les chaînes d’approvisionnement mondiales », rappelant la congestion et l’approvisionnement de l’ère pandémique ».
Cela arrive à un moment où les médias israéliens ont révélé que la détention du navire Galaxy Leader, qui appartient à « Israël », par Ansarullah pourrait conduire à l’annulation des lignes maritimes vers « Israël ».
Les médias israéliens ont déclaré que « l’annulation des lignes maritimes entraînerait automatiquement une augmentation des prix des produits importés par voie maritime, et que cette tendance devrait s’accentuer de manière significative et nuire à la sécurité alimentaire israélienne ».
Les médias israéliens ont également indiqué que « la détention du navire appartenant à l’homme d’affaires israélien Abraham Unger aurait de vastes conséquences économiques sur Israël ».
Selon les rapports occidentaux, la principale crainte est que la capture du navire entraîne une augmentation des tarifs de fret maritime vers « Israël », en raison de l’augmentation du coût de l’assurance et même de l’annulation complète des lignes vers « Israël ».
Pour sa part, le directeur de l’Institut israélien de recherche (GFI), Nir Goldstein, a déclaré dans une interview au journal israélien Israel Hayom que « depuis le début de la guerre en Israël, il y avait des navires israéliens qui avaient peur d’accoster dans les ports israéliens et les prix des assurances ont augmenté, ce qui nuira à la sécurité alimentaire ».
Il a également souligné « qu’Israël importe environ 70 % de sa nourriture par voie maritime, en particulier du bétail, via les ports d’Eilat, Ashdod et Haïfa », soulignant que « des préparatifs doivent être faits car les routes menant aux ports sont devenues menacées ».
Goldstein a également souligné que « les fronts de flammes au nord et au sud ont affecté l’élevage de poulets et conduit à une pénurie de main d’œuvre, ce qui a conduit à une augmentation des prix de la viande, de la volaille et des œufs, et à ce que les Israéliens paient la viande 40 % de plus que les Européens ».
Source: Médias