L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé vendredi ne disposer d’aucune information sur le sort du directeur de l’hôpital al-Chifa de Gaza, arrêté cette semaine par les forces d’occupation israéliennes, et demandé que ses droits soient « pleinement respectés ».
Dans un communiqué, l’OMS indique que le directeur du plus grand hôpital de la bande de Gaza, Mohammed Abou Salmiya a été arrêté le 22 novembre, ainsi que cinq autres personnes professionnels de santé, alors qu’ils participaient à une mission onusienne pour évacuer des patients.
« Trois membres du personnel médical de la Société du Croissant-Rouge palestinien et trois membres du ministère de la Santé ont été arrêtés », précise l’OMS.
Depuis, « deux des six membres auraient été libérés », indique l’OMS, mais « nous ne disposons pas d’informations sur le bien-être des quatre, dont le directeur de l’hôpital al-Chifa ».
L’OMS « demande que leurs droits légaux et humains soient pleinement respectés pendant leur détention ».
‘Israël’ avait annoncé jeudi l’arrestation de M. Abou Salmiya, ainsi que celle d’un chef de service de l’hôpital.
L’établissement est, selon les prétentions des autorités d’occupation, le principal centre de commandement des opérations du Hamas dans la bande de Gaza. Depuis des jours, ses soldats ont fouillé pièce par pièce l’établissement, mais n’ont rien trouvé.
La guerre israélienne contre Gaza a fait près de 15.000 martyrs dans la bande de Gaza, parmi lesquels 6.150 enfants et plus de 4000 femmes, selon le ministère de la Santé.
‘Israël’ a juré d’anéantir le Hamas suite à l’opération Déluge d’Al-Aqsa, lancée le 7 octobre, contre les colonies de l’enveloppe de Gaza, en riposte aux agressions continues de l’occupation contre les Palestiniens, ainsi qu’à la profanation d’Al-Aqsa.
Selon l’occupation, 1.200 colons et soldats israéliens ont été tuées lors de cette opération au cours de laquelle environ 240 soldats et colons ont été enlevées par le Hamas en vue de les échanger contre les milliers de Palestiniens incarcérés dans les geôles de l’occupation.