Le journal britannique The Times a rapporté samedi, citant un ancien responsable militaire britannique, que « l’échec de convaincre la France et l’Italie de participer aux frappes aériennes de la coalition internationale contre le Yémen a révélé les fissures de la communauté internationale ».
L’ancien responsable britannique a expliqué que « les frappes américano-britanniques contre le Yémen n’affaibliraient en aucun cas complètement les capacités yéménites ».
Le responsable britannique a déclaré : « Les Houthis au Yémen savent depuis longtemps comment cacher les moyens militaires les plus précieux à l’Arabie saoudite, qui bombarde le Yémen avec des raids aériens depuis des années, en utilisant des avions et des armes achetées au Royaume-Uni ».
Le responsable s’attend à ce que le mouvement yéménite Ansarulah intensifie en fait ses attaques contre les navires en mer, soulignant « qu’il ne répondra pas aux avertissements d’escalade qui ont accompagné l’agression américano-britannique contre le Yémen ».
Hier, le journal britannique The Telegraph révélait que « la France, tout comme l’Italie et l’Espagne, avaient refusé de participer aux frappes et évité de signer une déclaration les soutenant ».
Selon un responsable français, Paris » craint qu’en se joignant aux frappes menées par les États-Unis, il ne perde toute influence dont il dispose dans les négociations visant à désamorcer les tensions entre le Hezbollah et Israël », alors que la France a concentré une grande partie de sa diplomatie ces dernières semaines pour éviter une escalade au Liban.
L’agence américaine Bloomberg a rapporté dans un rapport que le président américain Joe Biden est confronté à « son plus grand test à ce jour concernant sa capacité à éviter une guerre plus large au Moyen-Orient », à la suite de l’agression américano-britannique contre le Yémen.
Source: Médias