L’ambassadrice saoudienne à Washington, Rima bent Bandar Al Saoud, a affirmé que « son pays n’était pas en mesure de poursuivre les discussions concernant l’accord de normalisation avec l’entité d’occupation israélienne avant le cessez-le-feu à Gaza ».
Elle a ajouté, lors d’un colloque au Forum économique mondial de Davos, « qu’il n’est pas possible de parler du lendemain de l’agression contre Gaza alors que la guerre se poursuit ».
Il convient de noter que l’administration du président américain Joe Biden fait pression sur l’Arabie saoudite pour qu’elle conclue un accord de normalisation. D’autre part, le prince héritier saoudien Mohammad ben Salmane pose des conditions pour son achèvement, notamment « l’obtention de garanties de sécurité de Washington et l’aide au développement d’un programme nucléaire civil « .
Quant à l’escalade des tensions dans la région et à la crainte de l’Arabie saoudite d’une extension du conflit, l’ambassadrice a exprimé sa « profonde inquiétude » quant à l’escalade qui pourrait ramener la région « à l’âge de pierre ».
Lors du forum, le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhan a déclaré que Riyad était « certainement toujours ouvert à la possibilité d’établir de futures relations avec « Israël », mais il a souligné « la nécessité d’un cessez-le-feu et de la création d’un État palestinien avant cela ».
Il a souligné qu’il n’y a aucun signe réel d’approche de « l’objectif stratégique qu’Israël exige ».
Source: Médias