Les forces armées du Yémen ont pris pour cible un navire marchand britannique se dirigeant vers les territoires occupés de la Palestine, en soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza exposés à un génocide depuis le 7 octobre.
« Les forces navales des forces armées yéménites ont ciblé un navire commercial britannique en mer Rouge qui se dirigeait vers les ports de la Palestine occupée avec des missiles navals appropriés », a annoncé jeudi le porte-parole des forces armées yéménites, général de brigade Yehya Sarii.
Les forces yéménites ont mené de nombreuses opérations de ce type contre des navires israéliens ou contre ceux se dirigeant vers les ports des territoires occupés de la Palestine.
Ces opérations ont été décrites comme une réponse à la guerre et au siège que le régime israélien impose contre Gaza.
Près de 27 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes, des enfants et des adolescents, sont tombés en martyre suite aux bombardements israéliens.
Les forces yéménites ont déclaré que la frappe visant le navire britannique avait également été menée « dans le cadre de la réponse à l’agression américano-britannique contre notre pays ».
Les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené plusieurs agressions militaires contre différentes régions du Yémen.
Les combattants yéménites ont assuré qu’ils poursuivraient leurs opérations « jusqu’à la fin de [la guerre d’agression israélienne] et la levée du siège contre la bande de Gaza ».
Jeudi, Mohammad Ali al-Houthi, membre du Conseil politique suprême du Yémen, a démenti les allégations des responsables américains et britanniques, selon lesquelles les opérations yéménites avaient « mis en danger » la navigation maritime.
« Le passage de 4 874 navires en mer Rouge sans aucune objection confirme que les allégations américaines et britanniques sont fausses », a-t-il réitéré.
Rappelons que les forces yéménites interdisent seulement le passage des navires israéliens ou de ceux naviguant vers les ports de l’entité sioniste.
« Les problèmes des États-Unis proviennent de leur volonté de maintenir leur hégémonie sur la région », a-t-il ajouté, notant que Washington cherchait plutôt « à contenir toute réaction contre les crimes génocidaires qu’ils (les Israéliens) commettent à Gaza ».