Des sources informées le confirment : les États-Unis prépareraient l’assassinat de plusieurs commandants de la Force de mobilisation populaire, les Hachd al-Chaabi.
À en croire le site skypressiq.net qui rapporte cette information, » les États-Unis formeraient un groupe d’élite composé de militaires irakiens » dans le strict objectif de » liquider les hauts commandants des Hachd al-Chaabi ». « Il s’agirait d’un groupe de 400 militaires, parmi les plus expérimentés. Mais au sein de ce groupe, les Américains auraient choisi une brigade et l’ont baptisée » Les Tigres ». Cette brigade aurait pour mission d’éliminer les chefs militaires de la Force de mobilisation populaire, composée de plusieurs entités dont l’armée de Badr, Kataeb du Hezbollah (irakien), Mouvement d’al-Nujba, et autres…
L’information apprend aussi que ce serait un groupe d’officiers de renseignement américain qui est en charge de la formation de ces » tueurs ». Des ingénieurs coopéreraient également avec les Américains pour aider la brigade » Les Tigres » à localiser les commandants de haut rang des Hachd al-Chaabi. Les Américains auraient surtout en leur ligne de mire « ceux des commandants des Hachd qui s’opposent à une présence américaine en Irak » et qui le juge comme étant à la source de divisions et de discorde dans le pays.
L’information n’est pas confirmée de sources indépendantes mais une chose est néanmoins sûre : de fulgurantes avancées des forces de mobilisation populaire dans la région de Tal-Afar, à l’Ouest de Mossoul ont littéralement fait échec aux plans des Américains. La libération de Mossoul via l’axe occidental où sont déployés les Hachd al-Chaabi est désormais plus que probable tandis que les Hachd continuent à bien surveiller les frontières syro-irakiennes empêchant toute infiltration de terroristes de Daech depuis Mossoul en Syrie.
L’œuvre accomplie par les Hachd n’aurait jamais été possible sans une coordination étroite avec l’armée irakienne. La Force de mobilisation populaire est un corps crée dans la foulée de la fatwa du grande dignitaire chiite irakien, l’Ayatollah Sistani, qui a appelé les « Irakiens, chiites, sunnites, chrétiens » à se mobiliser pour contrer l’avancée de Daech vers la capitale Bagdad.
Dans ce contexte, rien d’étonnant donc de voir l’administration Trump, composée de vétérans de guerre en Irak, vouloir retenter d’anciens plans, ceux qui consistent à » semer la discorde confessionnelle en Irak » et à diviser encore le pays de façon à empêcher la création d’une armée nationale.
Après l’invasion de l’Irak en 2003, les Américains ont très rapidement dissous l’armée du pays et aidé largement à l’émergence des groupes terroristes takfiristes dans le pays.
Pour le reste, les Hachd font l’objet depuis quelques temps d’une recrudescence des attaques de Daech dans l’Ouest de Mossoul. Selon l’un de ses commandants, « Daech a tenté lundi de s’infiltrer dans la première ligne de la Force de mobilisation à Tal-Afar avant de se heurter à une violente contre-offensive qui coûté la vie de nombreux terroristes ».
PressTV