Le chef de la délégation de négociation de Sanaa, Mohammad Abdel Salam, a révélé une réunion qui a eu lieu entre la délégation qu’il dirige et les dirigeants saoudiens, « qui a permis de surmonter les obstacles les plus importants auxquels se heurte la feuille de route pour la paix ».
Abdel Salam a déclaré au journal saoudien Asharq Al-Awsat : « La feuille de route inclue les préoccupations de chacun », soulignant que « la délégation de Sanaa a mis l’accent sur la résolution du problème humanitaire urgent dont souffre le peuple yéménite dans tout le pays ».
Dans le même contexte, il a souligné que « le traitement du dossier humanitaire et l’ouverture des aéroports, des ports et des routes auront un impact positif et significatif sur le reste des dossiers, notamment le dialogue politique ».
Le plan de paix auquel les parties étaient parvenues plus tôt se concentrait sur un cessez-le-feu global dans le pays, l’ouverture de tous les ports terrestres, aériens et maritimes, la fusion de la Banque centrale et l’achèvement de l’échange de prisonniers et de détenus (tous pour tous).
Abdel Salam a également noté lors de la réunion que « la position majoritaire des pays du monde est leur souci de la sécurité de leurs navires et de garantir qu’ils ne soient pas exposés à des dommages ». Cependant, la délégation de Sanaa a affirmé, « la poursuite des opérations militaires en mer Rouge visant les navires israéliens se dirigeant vers Israël jusqu’à la fin de l’agression et du siège de la bande de Gaza ».
Le responsable yéménite a réiteré la position de Sanaa en faveur du peuple palestinien opprimé, ajoutant dans son discours que « si l’injustice et le siège contre le peuple palestinien cessent, alors les opérations de soutien cesseront sans aucun doute ».
Abdel Salam a conclu que « la scène de paix au Yémen est sur la bonne voie », expliquant que les opérations des forces armées yéménites en mer Rouge sont » distinctes de la voie du processus de paix » et estimant que » les menaces de l’Occident contre une solution nationale est une tentative de pression ».
Source: Médias