Le numéro un Hezbollah a menacé l’entité sioniste d’élargir de champ de guerre si elle prend l’initiative de le faire.
Lors d’un discours retransmis vi écran, à l’occasion de la double célébration de la Journée du mutilé et du blessé de la résistance et de la Journée du détenu de la résistance, sayed Hassan Nasrallah a évoqué la situation sur le front libanais, promettant de parler du front de Gaza dans son prochain discours, prévu le vendredi prochain, à l’occasion de la Journée des chefs de la résistance.
Selon lui, sur le front libanais, « l’ennemi combat en s’imposant des restrictions bien précises ».
Depuis le lendemain de l’opération du Hamas dans l’enveloppe de Gaza, la Résistance islamique a entrepris de bombarder les positions israéliennes frontalières, afin d’exercer une pression sur l’armée israélienne et de l’empêcher d’investir toutes ses forces contre les palestiniens de la bande de Gaza.
« Le front du sud est un front de pression, de soutien, et de participation pour infliger une défaite à l’ennemi pour l’affaiblir jusqu’à ce qu’il soit persuadé qu’il doit arrêter son offensive sur Gaza », a-t-il souligné.
Suivi par un public reparti sur quatre régions libanaises, Beyrouth, Nabatiyen, Deir Qanoue an-Nahr, Baalbek, et le Hermel, il a assuré que « le fait d’avoir ouvert un front libanais avec l’occupant constitue un intérêt national de premier plan pour empêcher « Israël » de remporter une victoire ».
« Devant ce qui se passe à Gaza, l’intérêt national de tous les pays de la région réside dans la défaite d’Israël, avant même l’intérêt national des Palestiniens », avait-il signalé.
Evoquant les visite des délégations occidentales au Liban avec pour objectif de faire appliquer la résolution onusienne 1701, en éloignant la résistance de la frontiere avec la Palestine occupée, il a révélé que « leur principal objectif est de garantir la sécurité d’Israël ».
Il a suggéré aux autorités libanaises d’introduire des conditions supplémentaires à cette résolution leur assurant que le Liban est en position de force.
Sayed Nasrallah a mis en garde contre la guerre psychologique de l’ennemi propagée sur les réseaux sociaux et destinée à faire peur aux Libanais. Il a aussi averti que les téléphones mobiles et les caméras de rues connectées sur internet sont « des agents gratuits pour Israël ».
Il a conclu son discours en déclarant : « A celui qui nous menace d’élargir la guerre, je lui dis que nous allons l’élargir aussi. Si l’ennemi exécute ses menaces contre nous, il doit savoir que les cent mille (colons) qui ont quitté le nord n’y reviendront plus jamais ».
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Les idées principales du discours
Au début de son discours, le secrétaire général du Hezbollah a évoqué les deux célébrations qui ont occasionné son discours, a savoir la Journée du mutilé et du blessé de la résistance et celle des détenus. Ainsi que les célébrations religieuses liées a la naissance d’Abou al-Fadl al-Abbas, le fils de l’imam Ali et le porteur de la bannière de l’Imam Hussein, le jour d’Achoura. Il a aussi évoqué la naissance de l’imam Zein al-Abidine (4 Shaaban de l’Hégire) celle de l’Imam Hussein (s). (3 de Shaaban de l’Hégire)…
Il a rappelé que ce dernier jour avait été consacré en République islamique d’Iran comme Journée des Gardiens de la révolution islamique qu’il a tenu à féliciter.
« Ils ont été sincèrement le soutien réel et le soutien puissant de tous les mouvements de résistance au Liban, en Palestine, dans toute la région. Et ce que vit aujourd’hui l’axe de la résistance, ses atouts de forces et de puissance et sa présence sur plusieurs fronts revient, après l’assistance divine et Sa générosité, à la bénédiction de la révolution islamique qui a triomphé en ce jours, depuis 45 ans, sous la direction de l’Imam Khomeiny (q) et qui a annoncé haut et fort sa position ferme et inébranlable de l’entité sioniste, du projet sioniste et du projet d’hégémonie américaine dans la région et a affiché son engagement à l’égard des peuples opprimés de la région, surtout la Palestine, le Liban et les pays arabes qui subissent l’occupation d’une partie de leur territoire. Du cœur de cette révolution islamique, les gardiens ont été l’institution de jihad, de foi, et révolutionnaire qui a assumé la plus grande responsabilité dans le soutien ces peuples et ces mouvements de résistance ».
Il a adressé ses louanges « aux blessés et blessées et à leur famille, aux détenus et détenues qui ont été libérés et libérées et à leur famille ». « J’implore Allah afin qu’Il admette vos blessures, vos souffrances, votre jihad et vos sacrifices », a-t-il dit.
« Aujourd’hui, depuis 129 jours, de nouveaux blessés, des hommes et des femmes, ont rejoint le convoi des mutilés et blessés, en raison du front de soutien ouvert depuis le 8 octobre… Ce qui incombe de nouvelles responsabilités à leur famille. Mais ces mutilations et blessures seront votre munition pour le Jour du Jugement dernier », a-t-il ajouté.
« Frères et sœurs, ces mutilations, ces blessures, ces douleurs ont façonné une victoire, et des résultats dans la vie ici-bas et dans l’Au-delà. Les résultats dans l’Au-delà des souffrances, de la détention et des prisons, du sang qui a coulé pour les martyrs et de la patience, leur résultat dans l’Au-delà est le Pardon, des échelons, des paradis et la Satisfaction divine »…
Et de poursuivre : « Dans la vie ici-bas, ce sang, ces blessures cette souffrance ont réalisé beaucoup d’exploits manifestes… Notre responsabilité nous incombe de préserver ces exploits, dans les deux mondes, ce qui est plus difficile que leur réalisation… On les préserve en obéissant à Dieu, en évitant ses interdits et tout ce qui élimine nos bonnes actions… Dans la vie ici-bas, on préserve ces exploits par la présence continue par le soutien permanent, via le jihad continu, le soutien à la résistance, à ses hommes. Sayed Abbas Moussaoui disait : ‘La préservation de la résistance est le testament principal et la grande responsabilité’ ».
Les ex-détenus, les mutilés et les blessés devraient être les lus concernés pour cette tache de préserver ces exploits parce qu’ils en sont les partenaires, avec leur sang, leur jihad, leur blessures et mutilations. La résistance fait partie intégrante de leur vie, de leur amé, de leur dignité, de leur survie ».
Sayed Nasrallah a poursuivi son discours en parlant de la guerre en cours sur le front du sud du Liban contre l’entité israélienne.
130 jours d’horreurs… de persévérance légendaire…et de fiasco
(( Aujourd’hui, ce qui préoccupe notre région et le monde entier est ce qu’il se passe en Palestine dans la bande de Gaza et ce qui en a découlé de l’ouverture de plusieurs fronts de soutien.
130 jours d’agression d’horreurs, et de massacres sionistes contre les grands, les petits et les vieux, les femmes et les hommes, contre les humains et les pierres et en Cisjordanie. 130 jours de persévérance légendaire et d’héroïsme des résistants qui pourraient relever du miracle. 130 jours de patience sans précèdent dans le monde ni dans l’Histoire de la part des habitants de Gaza qui vivent ces jours-ci les pires conditions de vie. Et 130 jours d’impuissance israélienne et de fiasco israélien dans la réalisation des objectifs. De sorte que l’on ne voit de cette entité que l’image de la vengeance féroce contre les civils et les innocents. Et 129 jours, parce que nous avons commencé le lendemain, le 8 octobre, de soutien, de solidarité, à commencer par le front du Liban qui a été le premier, et jusqu’au Yémen, en passant par l’Irak, la Syrie, l’Iran et de nombreux peuples du monde. Ces fronts sont toujours en action en parallèle avec la continuation de l’offensive qui fait face à une résistance à Gaza…
J’ai partagé les sujets que je vais aborder, entre aujourd’hui et le vendredi inchallah, si nous restons vivants, à l’occasion de la commémoration de nos chefs commandants… dans le discours d’aujourd’hui, je vais mettre l’accent sur le front libanais, et le vendredi je parlerai des évolutions en Palestine et dans notre région…
Depuis mon précedent discours et jusqu’à aujourd’hui, des martyrs sont tombés parmi nos frères au Hezbollah et de nos frères du mouvement Amal, du parti National, des brigades al-Qods il y a deux jours, des martyrs civils aussi , des forces de sécurité intérieure, … nous adressons aux familles de tous les martyrs nos félicitations pour le martyre de leurs fils et de leurs chers êtres, pour avoir remporté cette médaille, et nous leurs présentons nos condoléances pour la perte de ces êtres chers …Ceci est le cas pour les martyrs de la Palestine, du Yémen, de l’Irak, de la Syrie, de l’Iran, et de tous les fronts de la résistance. Nous prions pour le prompt rétablissement des blessés…
Le monde entier est concerné et responsable
Le premier point: ce que nous faisons au Liban sur notre front, depuis 129 jours, et ce que font les frères sur les autres fronts, relève de notre devoir sincère de responsabilité morale, de foi et de religion qui incombe à chacun de nous.
Ce qu’il se passe aux gens dans la bande de Gaza, -deux millions deux cents milles qui vivent dans des circonstances pénibles, féroces, dans la terreur de jour comme de nuit, des raids qui visent les maisons, les mosquées, les écoles, les tentes en nylon même-, ce qui leur arrive, chaque jour, à chaque moment, devrait ébranler la conscience de tout humain dans ce monde, et il devrait en ressentir la responsabilité et se demander ce qu’il devrait faire dans cette offensive et cette catastrophe humanitaire. Mais l’essentiel, mes frères et sœurs, est la responsabilité devant Dieu soit-Il exalté. Dans la vie ici-bas, les choses pourraient passer sans rendre de compte et les gens pourraient oublier. Et la vie est éphémère.
Mais l’essentiel et le plus gravissime, est la responsabilité le Jour du Jugement dernier. Lorsque nous serons devant Dieu et que chacun d’entre nous sera interrogé sur cet évènement amer et douloureux. Oui nous allons être interrogés. Selon les règles de la foi et de la doctrine, quiconque a pu entendre de par le monde, pas seulement, le Libanais, le Palestinien, mais hormis les limites géographiques, le Jordanien, l’Egyptien, le yéménite, tout humain sur le globe terrestre qui a connu, a entendu ou a vu ce qu’il se passe pour les gens de Gaza. Dieu soit-Il Exalté demandera des comptes aux individus, aux groupes et aux nations, les peuples, sur ce que nous avons fait…
Dieu ne demande pas de comptes aux humains sur des choses qui sont par-dessus leurs capacités. D’aucun pourrait Lui dire mon Dieu je ne pouvais rien leur faire mais j’ai souffert pour leur souffrance, et lorsque Dieu les a secourus, j’ai partagé leur joie. Ce n’est pas comme certains qui n’en ont cure, qui continuent les saisons de danse, de chants, de fêtes et de divertissements… Que veut dire le verset que les croyants sont comme un seul corps, si l’un de ses membres se plaint, tous les autres membres restent éveillés et enfiévrés. Les autres membres, dans le strict minimum se doivent de souffrir, de s’attrister. Ils doivent s’affecter, mais ne font pas comme si de rien n’était. C’est le strict minimum à faire. D’aucun dira Mon Dieu je ne pouvais que prier pour eux, en plus de ma souffrance. D’autres peuvent dire un mot, écrire une phrase, sur les réseaux sociaux, participer à une manifestation, participer à un sit-in, écrire un article, crier, élever la voix. Un autre dira qu’il pouvait leur offrir de l’argent ; un autre qu’il pouvait combattre à leur côté. Chacun selon ses capacités sera interrogé le Jour du Jugement dernier. Personne ne sera épargné de ce questionnement le jour du Jugement dernier. Ni les dirigeants, ni les oulémas, ni les poètes, ni les écrivains, ni les riches, ni les pauvres…
Notre réponse au Liban
Nous en vérité, sur notre front libanais, comme c’est le cas dans les autres fronts, nous sommes en harmonie avec notre humanité, avec nos valeurs morales et notre responsabilité religieuse à la base de laquelle nous serons interrogés le Jour du Jugement dernier et nous devons préparer notre réponse. Sur cette question, nous ne serons point intimidés par les réprimandes des réprobateurs. Il ne l’est pas permis. A chaque instant que nous devons agir, nous ne devons à aucun moment hésiter. Ni prendre en compte ceux qui pourraient critiquer, protester ou se fâcher…Nous sommes concernés en premier lieu d’avoir les mains remplies le Jour du Jugement dernier, avec une réponse qui nous rend fiers…
Notre réponse aujourd’hui est nos martyrs, notre sang, nos blessés, nos maisons détruites au sud, les familles qui ont été déplacées, les souffrances, l’endurance, faire face aux dangers et aux défis, faire face à toutes les éventualités, les familles des martyrs, les exploits, les héroïsmes, la présence des combattants sur les fronts dans les conditions les plus difficiles… ceux qui portent leur vie dans leur main… ce sera notre réponse le Jour du Jugement dernier.
Israël doit sortir affaibli dans l’intérêt de toute la région
Le deuxième point. Ce que nous faisons sur le front libanais relève de notre responsabilité nationale. Mes frères et sœurs, nous ne devons oublier à aucun moment qu’à l’origine, la création de cette entité usurpatrice est la cause de toutes les catastrophes, les crises, les guerres avant même 1948, pas seulement pour le peuple palestinien, mais pour le peuple Libanais et tous les peuples de la région.
Certain n’ont jamais lu l’Histoire du Liban, sauf s’ils considèrent que le sud du Liban ne fait pas partie du Liban.
En dépit de cela, toute l’histoire du Liban depuis 1948, c’est les agressions et les horreurs israéliennes, les tueries et les convoitises israéliennes, les menaces israéliennes. La présence d’Israël dans la région est à l’origine une catastrophe pour tous les peuples de la région. Mais tant qu’il est encore présent jusqu’au jour ou il sera éliminé inchallah, un Israël puissant représente un danger pour la région. Quant a un Israël faible, un Israël dissuadé, un Israël qui a peur sera moins dangereux et nuisible pour la région.
Concernant le Liban, un Israël puissant qui pensait pouvoir occuper le Liban a l’aide d’un orchestre musical est un danger pour le Liban. Un Israël dissuadé, comme après l’an 2000 et 2006, l’on peut circonscrire sa dangerosité sur le Liban. C’est une règle qui vaut aussi pour les peuples et les Etats de la région.
Nous, en tant que peuple libanais, en tant qu’Etat au Liban, en tant que patrie libanaise, notre intérêt, lorsqu’un ennemi usurpateur et agresseur se trouve dans notre voisinage, notre intérêt réside dans le fait qu’il ne soit pas puissant, mais qu’il soit en crise, défait, affaibli et dissuadé. Ceci devrait une règle…
Devant ce qui se passe à Gaza, l’intérêt national du Liban, de la Syrie Jordanie égyptienne avant celui de la Palestine est qu’Israël sorte de cette guerre défait et affaibli.
Le fait qu’il remporte une victoire n’est pas seulement un danger pour le peuple palestinien, mais aussi pour tous les peuples et Etats et en premier lieu pour le Liban raison pour laquelle il fallait ouvrir ce front pour contribuer pour empêcher Israël de remporter une victoire, pour lui infliger une défaite et ceci est notre responsabilité nationale.
Pas besoin de discuter avec ceux qui ont des préjugés
Troisièmement : sur le front libanais, depuis le 8 octobre, et le lancement de la bataille, nous entendons des propos sur cette bataille. Non pas sur son utilité… D’aucuns pourraient nous interroger à quel point ce que vous faites sur le front libanais est utile, à quel point il embarrasse l’ennemi, l’affaiblit, lui inflige une défaite, y contribue ou exerce des pressions sur lui…Il est compréhensible de discuter de cette question, c’est le droit de chacun de s’interroger. Et nous avons des réponses à tout, des chiffres et des indices, sur ce qui est infligé a l’ennemi, sur tous les plans, au Liban, à Gaza, au Yémen, l’Irak, la Syrie, et tous les fronts. Sur le plan de l’usure humaine, des pertes qui sont infligées à l’ennemi, sur les blessés, les cas de maladies psychologiques, les pertes économiques, les déplacés, l’impasse politique, etc…et les pertes stratégiques que nous avons évoquées et que l’on pourrait rappeler le vendredi prochain.
Nous avons un discours logique, des indices, et des preuves… Nous n’avons aucun problème si quelqu’un nous demande de mener une discussion sur cet aspect.
Le problème vient de ceux qui considèrent qu’elle (la bataille) est sans utilité et que ce que nous faisons sur le front libanais est une catastrophe, une erreur, nuisible pour le Liban, ne sert pas la cause palestinienne, ni Gaza ni la cause palestinienne. C’est un scandale. Ils expriment cette position de plusieurs manières et parfois avec des termes insultants, pour les martyrs et les blessés, pour leurs sacrifices, pour les déplacés, nos gens au sud et tous les résistants au Liban
Ce que je voudrais dire, surtout que nous avons de nouvelles générations qui n’ont pas connu les années 80 ni les années 90, je voudrais m’adresser aux nouvelles générations, et plus en général…Cette divergence dans la région est ancienne depuis les années 80.
Certains ont des préjugés préconçus, et quelque soient les exploits réalisés, quand bien même éclatants, visibles, manifestes, ils persistent à décrire ce qu’il se passe comme un exploit illusoire.
A l’instar de ce qui se passait avec les prophètes. Ils leur réalisaient des miracles, lui envoyaient des livres célestes, leur accordaient des bénédictions, d’aucuns persistaient toujours à dire que Dieu n’existe pas et dénigraient leur prophétie.
Il y a donc une catégorie de gens qui ont des préjugés, et qui sont catégoriquement hostiles comme les sourds-muets-aveugles. Quoique tu lui dises, il ne t’écoute pas ; tu lui montres, il ne veut pas voir ; et il n’est pas prêt à reconnaitre.
Il pourrait, dans les réunions internes, reconnaitre qu’il s’agit bien d’exploits, mais en public, il refuse de le reconnaitre.
Cette catégorie, cela ne sert à rien de débattre avec elle.
Cette controverse perdure depuis 1982, sur l’utilité de la résistance, son action et ses résultats. En 1985, la résistance a défait l’armée invincible et l’a obligée à se retirer de Beyrouth, des banlieues, du Mont Liban, de Saida, Tyr, Nabatiyeh, la Bekaa occidentale, et Rachaya. Et il nous discute sur l’utilité de la résistance.
En l’an 2000. Elle l’a sorti de la bande frontalière, il conteste toujours et dit qu’Israël a exécuté la résolution 425.
En 2006, il te dit qui a dit que vous avez gagné la guerre ?
Entre 2006 et le début des évènements, la sécurité sur les frontières et aucune tentative israélienne à agresser le Liban, cet exploit de la protection sécuritaire basée sur l’équilibre de dissuasion, il te dit qu’Israël n’a aucun problème avec le Liban.
Cette catégorie de gens, cela ne sert à rien de déployer des efforts pour la persuader.
Je voudrais dire à la génération des jeunes qui s’efforce de leur changer d’avis, qui sont agacés, en colère et s’irritent et sur les réseaux sociaux ils expriment parfois de façon parfois très dure, contre ces gens. Je leur dis à ces jeunes, cette catégorie-là, rien ne peut lui changer d’avis. Aucune discussion, aucune protestation, aucune attaque, aucune critique, rien n’y fait. C’est leur position jusqu’au jour du Jugement dernier. Quand bien une victoire descend du ciel et qu’ils la voient de leur propres yeux, ils diront ce n’est pas un exploit. Et cette résistance n’a aucune utilité. Et ce qui nous protège est la résolution internationale (avec un sourire). C’est la résolution internationale qui nous protège (avec ironie). La résolution 1701 est celle qui protège le Liban. Depuis 2006 et jusqu’à aujourd’hui, des milliers de violations (israéliennes) ont été perpétrées, selon le recensement de l’armée libanaise, sans aucune protection.
Ce qui a protégé le Liban est cette équation réalisée par la résistance, l’armée et le peuple.
Cette catégorie-là, il ne faut pas compter sur elle. Ne vous attristez-pas, ne vous irritez-pas si elle ne change pas d’avis. Laisser passer.
Il ne faut pas que la controverse devienne communautaire
Je voudrais recommander deux choses sur cette question.
La première chose, il y a une catégorie qui est assez importante au sein de la société libanaise et ailleurs, qui pourrait être impactée par cette logique (ce discours). Nous devrions avoir de la considération pour cette catégorie, qui n’est pas sourd-muette-aveugle, qui n’a pas de préjugé, qui n’a pas tranché sa position, qui pourrait très bien accepter les justifications logiques et les preuves mais qui pourrait être influencée par les discours falsificateurs. Nous devrions concentrer notre discours sur cette catégorie, surtout parmi les jeunes générations. Quand bien même cette catégorie pourrait être influencée par cette caste, nous ne devrions pas la laisser. Et nous devrions toujours s’adresser à elle, lui expliquer et tenter de la convaincre et de l’inviter à prendre une position juste qui est dans l’intérêt du Liban et de la région.
Le deuxième point dans ce contexte, nous devons veiller pour que cette controverse n’aboutisse pas à des conflits sectaires (communautaires) car ceci est dans l’intérêt d’Israël, de l’autre projet, ce n’est pas dans l’intérêt du pays, ni de la résistance, ni de la dignité nationale, ni du projet de victoire, que le sujet devienne un conflit entre musulman et chrétien ou intercommunautaire. Ceci est faux de juger la personne qui s’exprime selon le critère qu’elle est soit musulmane soit chrétienne. Il ne faut pas transformer les positions politiques en position religieuse et les imputer à une communauté entière.
Cette scission au Liban perdure depuis 1982 concernant la position sur Israël. Voire même depuis 1948, depuis l’établissement de cette entité. Il y a toujours eu des musulmans et des chrétiens qui sont hostiles à Israël, qui ont résisté à Israël, et qui ont donné des martyrs, des musulmans et chrétiens, des mutilés musulmans et des mutilés chrétiens. Dans le camp d’al-Khiyam, il y avait des musulmans et des chrétiens parmi les détenus.
Parmi ceux qui se sont alliés à Israël, qui ont collaboré avec lui, ont trahi, il y avait des musulmans et des chrétiens, parmi les bandes collaborateurs, au sein de l’armée d’Antoine Lahad (Armée du Liban du sud), il y avait des musulmans et des chrétiens de toutes les communautés, et des sunnites, chiites, et des druzes.
Et il y a des gens neutres parmi les musulmans et les chrétiens. Dans les sondages, ils disent ne pas avoir d’avis.
Ce n’est pas parce qu’un religieux d’une telle communauté, qu’un journaliste, qu’une organisation, qu’une association, d’une certaine couleur communautaire, prenne une position hostile pour transformer le problème en problème communautaire.
La question devrait rester cantonnée dans le cercle de ceux qui expriment leurs positions.
Nous appelons toujours en faveur d’une position nationale et nous avons de l’estime pour toutes les positions nationales. Il y a des positions honorables dans toutes les communautés, de la part de personnalités, de références, de jeunes hommes et femmes, d’étudiants et d’étudiantes, parmi les élites, nous les voyons, nous les écoutons, et ce sont des personnages réels sur les réseaux sociaux,
Je vais être franc, certains chrétiens qui adoptent une position hostile à la résistance, lorsqu’ils voient des noms de chrétiens sur les réseaux sociaux, qui soutiennent la résistance, ils disent que ce sont des noms fictifs. Et ceux qui parlent pour les télévisions ? sont-ils fictifs ? (En riant) eux qui écrivent pour les journaux de leur nom…
Dans le milieu islamique, dans le milieu chrétien, chez toutes les communautés, c’est la réalité des choses. Et c’est un atout de force que nous ne devons pas perdre en raison des (visions) claniques, ou la colère…
Ceux qui supportent le plus lourd fardeau sont les gens du sud
Quatrièmement, ceux qui supportent le plus grand fardeau aujourd’hui sur le front libanais sont nos gens au sud du Liban, dans les villages sur les premières lignes du front. Et le Liban qui est solidaire avec eux. certes des frères viennent de la Bekaa au sud et tombent en martyrs. Mais ceux qui portent le fardeau le plus lourd maintenant, depuis 129 jours ce sont les habitants des villages de la première ligne du front et du sud, parce que la confrontation se déroule là-bas, les combats, les opérations. Les gens qui ont été déplacés de leurs maisons sont de là-bas et ceux dont les maisons, les magasins, les terres sont pilonnés sont de là-bas. Ce sont ceux qui combattent et qui donnent leurs fils pour la résistance. Il y a un grand nombre de martyrs qui sont originaires des villages de première ligne. De Aita, Blida, Mays, Yaroune, al-Khiyam…
Cette position illustre la volonté des habitants des villages frontaliers, leur volonté réelle, dans leur écrasante majorité, nous ne prétendons pas qu’il y a un consensus parfait autour de cette position. Au Liban, il est difficile d’avoir un consensus. Il est normal qu’il y ait des gens qui ont un avis différent.
Et cette position de la majorité écrasante vient de toutes les communautés, pas seulement des chiites. Mais aussi des chrétiens, des druzes, des sunnites, des nationalistes.
Cette majorité ne se contente pas de soutenir la résistance et ce choix. Elle l’exerce, par sa participation à l’action de la résistance, avec le sang, avec les blessures, avec l’espoir, avec les peurs, à travers les sacrifices. Et il faut par conséquent respecter sa volonté.
Cette position n’est pas émotionnelle ni par enthousiasme. On parle ici de combat. Ceci exprime la conscience et la sagacité des habitants des villages frontaliers de première ligne. Parce que ce sont les gens qui ont le plus souffert de l’existence de cette entité usurpatrice depuis 1948, via les agressions qui ont ciblé leurs villages, les tueries, les enlèvements les massacres, les pilonnages, les déplacements, …
Les habitants des villages du sud, et compte tenu de cette expérience depuis 1948, ont vu de leurs propres yeux que ce qui restitue leurs terres est la résistance, que ce qui protège leur dignité, leur sang, leur fils, leurs biens, est la résistance, que ce qui les ramène chez eux est la résistance… et que ce qui met un terme aux menaces et au danger israéliens est la résistance … C’est pour cela, ils ont été eux la résistance. C’est pour cela qu’ils embrassent cette résistance. Et ils expriment leur soutien ils envoient leurs fils au combat même les pères et mères qui n’ont qu’un seul fils.
On m’a raconté l’histoire d’un martyr, qui était un fils unique, il a raconté que la première chose qu’il avait dite à sa mère, étant petit, et il était son fils unique, que ‘lorsque je serai grand, je voudrais que tu me donnes une lettre que tu me permettes d’aller au front’. Ce sont les familles des martyrs (d’une voix basse).
Vous voulez savoir la volonté des habitants des villages frontaliers et du sud et tous ceux qui les soutiennent, écoutez les familles des martyrs, leur mère, leur père, leur épouse, leurs enfants, Ils s’expriment en toute sincérité, en toute générosité, prêts à tous les sacrifices … Ils disent prenez nos maisons tout en sachant que lorsque les résistants vont s’y abriter, elles seront détruites. Inchallah, elles seront reconstruites et plus belles qu’avant.
Ils donnent les clés des maisons, ils donnent leurs fils, et font preuve de patience face aux souffrances, au déplacement, a l’inquiétude, a la peur, c’est normal avec les raids aériens, des gens, des civils, des femmes et des enfants… et ils expriment leur soutien ouvertement…
L’insistance des gens du sud d’enterrer leurs martyrs dans les villages frontaliers, et de célébrer et de participer en grand nombre aux obsèques de leurs fils martyrs dans les villages frontaliers et sous les regards des positions sionistes occupées, est l’expression de leur volonté et de l’attachement à l’option de la résistance. C’est ce qu’il faut respecter.
Dans les occasions politiques, populaires, électorales, dans leur écrasante majorité, ils expriment cette position en faveur de la résistance.
La force de la résistance réside avant tout dans l’embrassement populaire fidèle
En vérité aujourd’hui, la force de la résistance, dans toutes ses factions, Hezbollah, mouvement Amal, le parti nationaliste, et les autres partis qui participent ne réside pas seulement dans sa force organisationnelle, militaire, et d’armements mais dans cet embrassement populaire, sincère, véridique, fidèle, pour elle. C’est l’atout de force premier, suivi des autres atouts de force.
Nous somme soutenus par ces montagnes amarrées de volontés fermes, de fermeté puissante d’hommes, de femmes, d’enfants et d’adultes. Ce n’est pas nouveau de la part de nos gens dans le sud, de la Bekaa du Liban. Nous l’avons palpé tout au long de l’histoire de la résistance dans la confrontation avec l’occupation et plus précisément durant la guerre 2006.
En vérité, cette résistance, via les sacrifices de ces gens et leur persévérance sont ceux qui défendent tout le Liban. Sans eux, les Israéliens auraient tout usurpé au Liban.
Souvenez-vous avant 1982, lorsque l’une des factions palestiniennes ou de la résistance nationale, réalisait une opération, tirait un Katioucha ou un obus d’artillerie, les avions israéliens bombardaient la capitale et abattaient des bâtiments…
L’ennemi combat selon des limites
Aujourd’hui, le front est ouvert depuis 129 jours, des opérations quotidiennes contre les sites de l’ennemi, sur ses attroupements, sur ses véhicules, avec des missiles de calibre lourd, et de qualité, et les pertes qui en découlent, mais l’ennemi combat en s’imposant des restrictions précises. Il menace d’élargir parfois le champ d’action, je vais en parler.
Cette expérience consolide l’un des exploits de la bataille sur le front libanais, celui de l’équilibre de dissuasion et confirme que le Liban dispose d’une réelle force de dissuasion. Ce petit Liban qui était toujours traité comme un impuissant, occupé dont la capitale était bombardée, envers lequel l’Israélien prend mille précautions. Je ne dis pas qu’il ne va rien faire du tout. Mais jusqu’à présent, compte tenu des indices, depuis quatre mois, il continue de prendre mille précautions lorsqu’il veut élargir le champ de ses attaques, c’est l’un exploits de cette bataille. C’est ce qui valorise le Liban.
Si d’aucuns aux Etats-Unis, s’interrogent sur le Liban, en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, dans l’Union européenne, dans le monde arabe, et je ne sais ou, c’est à cause de ce front libanais et de cette résistance.
Les délégations occidentales n’ont qu’un seul objectif: la sécurité d’Israël
Cinquièmement : Les visites de délégations occidentales au Liban ont un seul but : la sécurité et la protection d’Israël. Cessez le feu sur les positions israéliennes, ramener les cent mille colons au nord de la Palestine occupée. Selon les chiffres de Netanyahu. Mais selon certains médias israéliens ils sont 230 mille. C’est discutable. C’est leur seul objectif.
D’aucuns ne font même pas de médiation en disant qu’ils se réfèrent aux propositions israéliennes. Ils les présentent comme si elles étayent siennes. Et il n’est question que d’une seule chose : la sécurité d’Israël. Si tu leur demandes, si nous arrêtons sur le front du sud Liban, qu’en est-il pour Gaza, des bombardements, des massacres, de la famine… ils répondent avec des propos émotionnels.
Dans toutes les paperasses, ils n’évoquent nullement ce qu’il se passe à Gaza comme offensives et crimes. Il n’y a pas les 30 mille martyrs, les 60 mille blessés et les deux millions et 300 mille personnes menacées de tueries et de famine a toutes les heures. Si tu lui dis arrête a Gaza pour discuter, il te dis on verra le sujet de Gaza et il faut arrêter au sud du Liban.
Mettons Gaza de côté, si on leur demande et les territoires libanais occupés, les 13 points, les collines de Kafarchouba, les hameaux de Chebaa. Ils répondent inchallah, ceci adviendra dans les étapes suivantes, dans le cadre de négociations. C’est-à-dire, il veut accorder à l’Israélien la sécurité, arrêter la bataille, le sécuriser, et que les colons reviennent …
Mêmes réponses pour les agressions et les violations israéliennes depuis 2006.
Je ne veux pas évoquer publiquement davantage les discussions qui se déroulent sur cette question. Nous avons nos députés, nos ministres, et notre consultation avec le chef du parlement et le mouvement Amal en tant que duo de la résistance. Les responsables libanais sont concernés de leur donner les réponses.
Les délégations occidentales font des dramatisations… L’ennemi est coincé
J’ai voulu jeter la lumière sur cette affaire et dire ce qui suit : ces délégations qui viennent au Liban, relayent les déclarations israéliennes pour dramatiser la situation. L’un de ces délégués, dont je ne dévoilerai pas l’identité est venu nous dire si le front n’arrête pas dans deux jours Israël va déclencher une guerre contre le Liban dans deux jours et détruire le pays. Je suis sûr qu’il a inventé ceci, même l’israélien ne lui a pas dit de nous dire après deux jours. Mon cher, si Israël pouvait le faire elle l’aurait fait le lendemain, le deuxième ou le troisième jour après le déclenchement des hostilités a la frontière.
Je ne dis pas qu’il ne va pas le faire du tout. Mais je me base sur les réalités. Ils sont venus pour faire une fête de dramatisation sans fin. Elle a été vaine bien entendu.
De même, les acquis politiques envisagés par-ci et par-là ne nous dissuaderont pas de poursuivre la bataille….
Le front du sud est un front de pression, de soutien, de participation et de solidarité pour infliger une défaite à l’ennemi israélien, afin de l’affaiblir, affaiblir son armée, ses colons, sa politique, son économie, sa sécurité, jusqu’à ce qu’il soit persuadé qu’il doit arrêter son offensive sur Gaza. Point a la ligne. Nous n’avons rien d’autre à dire.
Poursuivez votre dramatisation tant que vous voulez. Menacez, élargissez le périmètre des frappes rien ne pourra nous affecter. Même le déclenchement d’une guerre ne nous arrêtera pas. La bataille su ce front s’arrêtera seulement lorsque l’offensive s’arrêtera contre Gaza, dans le cadre d’un accord clair avec la résistance palestinienne à Gaza.
Je voudrais dire aux délégations et au gens au Liban : L’ennemi n’est pas en position d’imposer ses conditions sur le Liban. C’est lui qui est faible, coincé, cela fait 4 mois qu’il est en état de fiasco et n’arrive pas à réaliser les objectifs qu’il s’est fixés, ni lui ni son armée invincible. 6, 7, 8 divisions ont combattu à Gaza et n’ont jusqu’à présent pas pu triompher.
Pour la première fois, cet Israélien endure sur tous les plans, juridique, économique, militaire, … Il est dans l’impasse et non le Liban. Il n’est pas en position d’imposer des conditions.
La position libanaise dit qu’il d’exécuter la résolution onusienne 1701 . J’invite la position officielle libanaise à introduire de nouvelles conditions supplémentaires à la 1701 et non pas à son application seulement. On en parlera entre nous.
J’ai voulu dire ceci pour que personne ne se comporte comme si le Liban était faible, a peur, est coincé et vienne nous imposer des conditions. Et ils nous apportent aussi cette chose-là qui évalue les distances. 7 km, 10 km, avant le fleuve (Litani) et après le fleuve.
Il y a une blague qui a été répandu, je ne sais pas si c’est une vraie histoire, je ne dirai pas le nom de son auteur sachant qu’il un homme de blague, mais je ne suis pas sûr. Dans les négociations, lorsqu’on lui a dit que nous allons ramener le Hezbollah au nord du fleuve, il leur a dit que ce serait plus facile d’approcher le fleuve de la frontière ! C’est la vérité.
Dans quel monde vivent-ils ? dans quel rêve ? Le Liban est en position de force et de l’initiative et il peut imposer ses conditions.
Un niveau de bassesse sur les réseaux sociaux pour semer la terreur parmi les Libanais
Le dernier point sur la dramatisation sur la guerre et son expansion au Liban.
Depuis que les hostilités ont été déclenchées sur le front libanais, il y a eu atmosphère soulevée par certains qu’il va en découler que l’ennemi va lancer une guerre contre le Liban et faites attention à ce que vous faites, vous allez détruire le pays, vous allez le brûler…
Comme je viens de le dire, sont passés les semaines et les mois… nous somme dans le cadre d’une certaine maitrise (de la bataille), nous lui trouverons le terme convenable plus tard. Son essence est certes l’équilibre des forces. Il y a des calculs très délicats chez les deux protagonistes du combat et la situation jusqu’à présent est ainsi.
Mais une grande atmosphère de dramatisation à laquelle participent certains hommes politiques, des journalistes, des personnalités. Certains pourraient avoir un point de vue. D’autres, véhiculent un discours qui tombe à un niveau de décadence morale et de bassesse. Permettez-mois le terme…
Certains réseaux sociaux depuis un mois et demi ont même fixé la date de lancement de la guerre contre le Liban. Certains appartiennent à un parti politique bien connu au Liban. Et d’autres sont des personnalités influentes sur les réseaux sociaux. Ils sont connus, Je ne citerai pas leur nom, je ne serai pas honoré de formuler leur nom avec ma langue.
Ils ont écrit en s’adressant aux Libanais du sud, aux Libanais, en disant qu’une guerre est sur le point de se déclencher, à telle heure, que la décision a été prise… C’est au service de qui ? Est-il un humain (celui qui écrit ceci) ? A-t-il au moins des sentiments, des valeurs, de la morale. Ou serait-il autre chose, aurait-il un autre nom ? ils sont le comble de la bassesse. Certains font ceci par mégarde, par idiotie. Mais d’autre le font ceci avec préméditation. Lorsque certains téléphonent aux gens au sud, dans un village, et leur disent: je suis l’armée défense israélienne, évacuez la maison et les maisons aux alentours, nous allons bombarder ; et l’information se répand dans tout le village et avec la panique. C’est au service de qui ? c’est de la bassesse.
Ou par exemple, comme cela s’est passé il y a quelques jours, d’aucuns lancent des déclarations comme quoi le commandant de la région nord s’est réuni avec les colons et les chefs des colonies du nord et ils l’ont insulté et humilié. J’ai lu ce qu’ils lui ont dit, que maintenant il y a une bande sécuritaire a l’intérieur de la Palestine et vous dites qu’il y a des lignes rouges nous ne savons pas quelles sont vos couleurs. Par la suite ce commandant a lancé de déclarations dans lesquelles il a proféré des menaces, que j’ai consultées. Alors certains ici, ont rapporté des déclarations qu’il n’a pas faites. Comme quoi cette région-ci fait désormais partie de la zone de confrontation. Et l’information s’est propagée comme une tache d’huile, et les gens se sont mis à s’appeler. Nous devons faire attention à cela. Cela fait partie de la bataille.
Faites attention à la guerre psychologique qui a pour but d’épuiser les gens
Cela fait partie de la guerre psychologique. Lorsqu’un coup de téléphone nous parvient, il faudrait nous assurer même s’il est israélien, il se peut que ce soit une guerre psychologique. Pensez-vous que c’est aussi simple pour l’Israël de frapper une maison avec des femmes et des enfants. Jusqu’à présent, les restrictions sont encore de vigueur. Et à chaque fois lorsqu’il viole les règles, nous les violons par la suite.
Lorsqu’un coup de téléphone te parvient, sois calme, patiente, supporte, assure-toi, vérifie, contacte les responsables, les concernés
Parfois ils appellent au nom de la gendarmerie, de la mairie, de la société d’électricité, …
Sur les réseaux sociaux, tout ce que vous lisez n’est pas vrai. Une bonne partie fait partie de la guerre psychologique qui a pour but de fatiguer les gens, les épuiser, les terroriser et altérer leur volonté et leur décision de poursuivre le soutien.
Nous devons être attentifs à tout cela.
Et ils te disent que l’Etat au Liban est être les mains du Hezbollah. S’il y avait un Etat au Liban, des gens pareils devraient être jugés pour trahison, d’aider l’ennemi…
Les téléphones mobiles et les caméras, des agents d’espionnage
Il y a une question également liée au réseaux sociaux que je voudrais soulever. Les frères ont publié des communiqués à ce sujet. Il se peut que si j’en parle aussi, ceci pourrait aider. Mes chers frères et sœurs, les gens des réseaux sociaux des téléphones mobiles, des informations sont fournies gratuitement aux israéliens. Par exemple, lorsqu’une voiture est pilonnée à Nabatiyeh, les gens des réseaux commencent à se demander et deviner qui se trouvaient dedans. Qu’est ce qu’on est en train d’offrir à l’israélien. Qui sont les martyrs, ou quelle est sa blessure… les Israéliens s’intéressent à tout cela. Pourquoi nous prenons notre temps avant de publier nos communiqués. Il n’est pas permis de point de vue religieux, moral, national de fournir des informations à l’ennemi qu’il chercher à se procurer.
Un troisième exemple, depuis le début de la guerre, nous avons, bien entendu, parlé avec nos frères au sud et avons établi des prescriptions et pris les mesures appropriées. Je dois en parler pas seulement pour cette bataille. Mais pour tous les temps. Les concernés l’expliqueront ultérieurement…
Ce téléphone cellulaire entre vos mains, mes frères et sœurs, est un appareil d’écoute. Certains accusent des collaborateurs. Croyez-moi, l’ennemi pas besoin de collaborateurs. L’ennemi a renoncé depuis un certain temps à beaucoup de collaborateurs. Les équipements d’écoute sur les téléphones mobiles entre vos mains soutirent toute votre data, messages, photos…, et transmettent tout et localisent votre endroit au centimètre près…
Raison pour laquelle nous avons demandé à nos frères dans les villages frontaliers et si c’est possible dans tout le sud, en cette étape, aux combattants et à leurs familles de renoncer à leur téléphone… pour la sécurité, de tous. Ces téléphones sont des agents. Les téléphones mobiles entre vos mains sont des agents tueurs. La plupart des cas sont dues aux téléphones cellulaires. Nous allons prendre des mesures supplémentaires…
De même, dans les rues, les caméras installées et connectées sur internet servent leurs intérêts et ils peuvent tout voir. Nous demandons à nos gens partout de couper la connexion des caméras sur internet. Pour la sécurité de tous et pour assurer la victoire de cette bataille. C’est un devoir religieux. Il ne faut pas être indulgent, car ceci coûte davantage de martyrs, d’effusion de sang, de pertes et de dévoilement de notre front interne devant l’ennemi.
La question n’est pas liée aux agents…Aujourd’hui, l’ennemi israélien se focalise le plus sur les capacités techniques d’espionnage. Et certains ne savent pas ce que c’est que le poteau (les équipements d’espionnage à la frontière avec le Liban), les radars, les caméras…Ceci est une partie essentielle du travail de la résistance, pour protéger les combattants résistants…
Si l’ennemi veut élargir le périmètre de la bataille, nous l’élargirons nous aussi
Ce que je voudrais conclure : Nous suivons de près toutes les évolutions dans la région et toutes les éventualités sont ouvertes. Il se peut dans les évaluations de la situation, d’aucun pourrait favoriser une éventualité sur une autre, un choix sur un autre.
En ce qui nous concerne, nous combattons au sud et notre regard est fixé sur Gaza. Nous combattons au sud et notre regard est fixé sur Gaza.
Lorsque l’offensive contre Gaza s’arrêta et les tirs de feu s’arrêteront sur Gaza, les tirs s’arrêteront depuis le sud.
Le ministre de la guerre israélien a dit qu’il va continuer la guerre (Yoav Galant) au sud. Il sera bienvenu. Tu continues au sud, nous aussi allons continuer au sud… Nous n’allons pas accepter que le Liban paie de sa souveraineté et de sa dignité parce que ce Galant a dit qu’il ne va pas s’arrêter. N’arrête pas. N’arrête pas.
Ce jour-là, lorsque l’offensive de l’ennemi sur Gaza s’arrêtera, nous arrêterons les tirs au sud. Et si l’ennemi fait quelque chose, nous riposterons à la lumière des règles et des équations. Nous sommes une résistance et une partie de l’équation dont le rôle est d’empêcher l’agression contre le Liban et le dissuader. Et notre riposte sera proportionnelle et efficace comme elle l’a toujours été.
L’ennemi sait bien que si les choses évoluent, il devra faire face à notre riposte appropriée, et ceux à qui il promet de ramener au nord de la Palestine occupée, les cent ou deux cents mille, ils n’y reviendront jamais. Ils ne reviendront jamais au nord de la Palestine occupée.
Un deuxième point lié, l’ennemi en menaçant, il dit que pour ramener les cent ou deux cents mille il se peut qu’il aille vers l’escalade. Et moi je lui dis : tu ne ramèneras pas ces cent ou deux cent mille, mais tu devras préparer les abris, les hôtels, et les écoles pour deux millions de déplacés du nord de la Palestine occupée.
Cet ennemi n’a d’autre choix que de reconnaitre l’acte de défaite
A celui qui nous menace d’élargir (le périmètre de) la guerre, je lui dis que nous allons l’élargir aussi. Tu élèves son niveau, nous l’élèverons aussi. Celui qui s’imagine un seul instant que, compte tenu des calculs de l’ennemi et de l’ami, et tous les médiateurs, celui qui s’imagine que la résistance au Liban, via toute son expérience, son action sur le terrain, ses sacrifices et ce qu’elle possède comme atouts de force, qu’elle ressent de la peur un seul instant, ou de l’impuissance, de la faiblesse ou de la confusion, il se trompe entièrement. Il se fie à des calculs entièrement erronés.
Cette résistance qui combat aujourd’hui est plus persuadée que jamais, du fait des équations établies, des évolutions sur le terrain, au Liban, à Gaza et dans l’axe de la résistance, qu’elle est plus puissante et plus persévérante que jamais, et plus décidée à affronter l’ennemi, à tous les niveaux de la confrontation. Sans aucune hésitation. Sans aucune inquiétude.
Tout ceci devrait être calculé par l’ennemi et devrait être constaté par les amis. Raison pour laquelle cet ennemi n’a d’autre choix que de reconnaitre, en fin de compte, et même s’il ne reconnait pas, de l’acte de défaite et de stopper l’offensive contre Gaza.
Cette bataille, c’est son résultat inchallah : la défaite de l’ennemi, la victoire de Gaza, de la résistance à Gaza et avec de tout l’axe de la résistance.
FIN
Source: Al-Manar