Le porte-parole du kibboutz Beeri, Michal Paikin, a démenti les informations contenues dans le rapport publié par le New York Times en décembre 2023, sous le titre « Des cris sans paroles », dans lequel des allégations étaient faites sur le recours à la violence par le Hamas, l’accusant « d’utiliser le corps comme arme le 7 octobre », selon la description du journal.
Dans ses déclarations au site américain The Intercept, le porte-parole du kibboutz Beeri, une colonie agricole de la bande de Gaza, a réfuté les informations rapportées par le journal américain.
Il a déclaré que « deux des trois victimes, spécifiquement pointées du doigt par le New York Times dans un rapport publié en décembre, qui prétendait que le Hamas avait délibérément utilisé la violence sexuelle comme une arme lors des attentats du 7 octobre, n’étaient en réalité pas des victimes d’agressions sexuelles ».
Le site internet Intercept a noté que « le démenti par Paikin du rapport du Times sur le kibboutz sape encore davantage la crédibilité de l’article controversé ».
Le site d’information américain a ajouté : « L’une des présumées victimes de l’agression sexuelle , connue sous le nom de femme en noir, était Gal Abdush, dont les membres de la famille se sont opposés aux allégations du Times ».
Lorsqu’on a interrogé Paikin, comme l’a rapporté The Intercept, sur les deux autres victimes, il a répondu : « Ils ont juste été abattus. Je dis juste, mais ils ont été abattus, ils n’ont pas été agressés sexuellement. »
Dans son interview, le porte-parole du kibboutz Beeri, Michal Paikin, a également remis en question » les affirmations graphiques et très détaillées du médecin des forces spéciales israéliennes, qui a servi de source de cette affirmation, et qui ont été publiées dans le New York Times, le Washington Post, CNN et d’autres médias. »
Le journal israélien Haaretz a rapporté, dans un article de janvier, que « la police israélienne a du mal à trouver des témoins confirmant que des agressions sexuelles ont été commises le 7 octobre ».
Dans la seconde moitié du mois de février dernier, les experts des droits de l’homme des Nations Unies ont exprimé leur profonde préoccupation face à la détention arbitraire de centaines de femmes et de filles palestiniennes. S sont aussi inquiétés des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes et des travailleurs humanitaires, à Gaza et en Cisjordanie, depuis le 7 octobre.
Les experts ont ajouté dans leur rapport : « Nous sommes particulièrement affligés par les informations selon lesquelles des femmes et des filles palestiniennes détenues ont également été soumises à de multiples formes d’agression sexuelle, comme être déshabillées et fouillées par des officiers masculins de l’armée israélienne ».
Les experts ont déclaré « qu’au moins deux détenues palestiniennes ont été violées, tandis que d’autres auraient été menacées de viol et de violences sexuelles ».
Source: Médias