Le chef d’état-major israélien Herzi Halevy a affirmé mercredi : « Malgré ce que nous avons accompli pendant la guerre, nous avons payé un lourd tribut et perdu des dirigeants et des combattants experimentés ».
Lundi dernier, Halevy a annoncé, à l’issue de l’évaluation de la situation d’Arkani, que « d’ici la fin de cette semaine, le début d’enquêtes internes au sein de l’armée israélienne concernant les événements du 7 octobre serait signalé ».
Aujourd’hui, l’armée d’occupation sioniste a reconnu la mort d’un premier caporal de l’unité Okatz et de 13 autres autres blessés, dont certains grièvement, lors de combats dans le sud de la bande de Gaza.
Les médias israéliens ont rapporté plus tôt que « 650 soldats de la troupe de combat de la 401e brigade blindée de l’armée d’occupation ont été blessés depuis le début de la guerre contre Gaza ».
Dans ce contexte, le site israélien Ynet a évoqué « le nombre de victimes dans l’armée d’occupation depuis le 7 octobre », soulignant que « la guerre a coûté des prix énormes, difficiles à supporter parmi les soldats de l’armée d’occupation israélienne ».
Dans un contexte connexe, les médias israéliens ont affirmé que « l’armée était revenue les mains vides, 5 mois après l’opération terrestre dans la bande de Gaza ».
Le correspondant des affaires militaires de la Treizième chaîne israélienne, Alon Ben David, a constaté qu’à la fin du cinquième mois de guerre, « Israël est coincé au sud comme au nord », le décrivant comme un joueur qui insiste à placer tous les jetons sur un seul numéro dans le jeu de roulette ».
Ben David a ajouté : « L’armée israélienne a investi toutes ses ressources – qui n’ont pas encore porté leurs fruits – dans la poursuite de Sinwar. Cependant, « le tas de jetons diminue, que ce soit en munitions ou en attrition des forces, et principalement en légitimité internationale ».
Ces commentaires et déclarations interviennent au moment où la résistance palestinienne poursuit ses opérations contre les forces d’occupation à Gaza, malgré 5 mois de siège et de destructions menées par l’occupation.
La Résistance islamique au Liban et en Irak, ainsi que les forces armées yéménites, continuent également de soutenir Gaza, sa résistance et sa population, par le biais d’opérations en cours contre l’occupation.
Source: Médias