Le Washington Post a rapporté que « les États-Unis ont secrètement approuvé et conclu plus de 100 ventes militaires distinctes avec Israël depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre ».
Le journal a expliqué que « ce nombre signifie des milliers de munitions à guidage de précision, de bombes de petit diamètre, de bombes anti-bunker, d’armes légères et d’autres aides mortelles », selon des membres du Congrès lors d’un briefing secret tenu récemment.
« Ce chiffre, qui n’avait pas été publié auparavant, est la preuve de la large implication de Washington dans le conflit qui dure depuis cinq mois dans la bande de Gaza », selon le journal.
Le journal a affirmé que « seules deux ventes militaires étrangères approuvées à Israël ont été annoncées depuis le début du conflit, à savoir des munitions pour chars d’une valeur de 106 millions de dollars et 147,5 millions de dollars de composants nécessaires à la fabrication d’obus de 155 mm ».
Ces ventes nécessitent un examen public, car l’administration Biden a contourné le Congrès pour approuver les paquets, en recourant à l’autorité d’urgence.
Un sondage réalisé par YouGov, sous la supérvision du Centre de recherche économique et politique (CEPR), a montré que « 52 % des Américains sont d’accord sur le fait que le gouvernement américain doit arrêter les livraisons d’armes à Israël afin de mettre un terme à ses attaques contre la bande de Gaza ».
Plus tôt, le réseau américain NBC avait cité des responsables américains disant que « Biden a tenté d’intensifier sa pression sur Israël pour qu’il apporte davantage d’aide à la bande de Gaza et réduise la gravité des attaques militaires, mais il n’est pas parvenu d’interrompre les expéditions d’armes vers ce pays. »
De nombreux démocrates au Congrès et dans les gouvernements étrangers affirment que « l’administration doit exercer davantage de pression sur Israël, menaçant par exemple de suspendre son aide militaire ou de retirer son soutien diplomatique aux Nations Unies ».
Source: Médias